
Gaza : Le Hamas dénonce un « chantage inacceptable » après la coupure d'électricité par Israël
2025-03-10
Auteur: Michel
Les tensions à Gaza montent d'un cran après qu'Israël a décidé de suspendre la fourniture d'électricité à l'enclave palestinienne. Cette décision a été fermement condamnée par Izzat al-Rishq, un membre du bureau politique du Hamas, qui a qualifié cet acte de "mesquin et inacceptable", réclamant que l'on cesse de priver Gaza non seulement de nourriture et de médicaments mais également d'eau.
Le ministre israélien de l'Énergie, Eli Cohen, a justifié cette mesure, soulignant qu'Israël utilisera tous les moyens possibles pour obtenir le retour des otages. Cette interruption de l'électricité concerne l'unique ligne qui alimente la principale usine de dessalement de Gaza, essentielle pour plus de 600 000 personnes qui dépendent de cet approvisionnement.
Le contexte de ces tensions s'est intensifié en raison de l'escalade des violences en Syrie, où des attaques fatales ont été menées contre des civils, ravivant des souvenirs d'une époque de confits violents. Les autorités syriennes ont condamné ces actes, mais les violences continuent d'entacher la région.
Des discussions sur la libération des otages israélo-américains ont eu lieu ces derniers jours, et certaines sources rapportent des pourparlers sans précédent entre des représentants américains et le Hamas. Bien que jugées étranges, ces rencontres pourraient ouvrir la voie à des négociations plus larges.
D'autre part, des pratiques controversées ont également lieu en Syrie, où le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a fait des déclarations sur la création d'une "direction des migrations" relative à des relocalisations éventuelles des habitants de Gaza. Ce sujet suscite de vives inquiétudes sur la manière dont cette situation pourrait évoluer.
Enfin, alors que la communauté internationale regarde avec appréhension, le Patriarche orthodoxe d'Antioche, Jean X, a appelé à mettre fin aux massacres en Syrie et à garantir la sécurité de toutes les minorités, tandis que les organisations de défense des droits humains redoutent des conséquences catastrophiques sur le terrain si ces tensions continuent de s'intensifier.
Dans ce climat de tension où la vie quotidienne des Gazaouis est de plus en plus remise en question, la communauté internationale et les acteurs politiques doivent trouver des solutions pour éviter une crise humanitaire encore plus profonde.