L'association France Universités insiste sur la nécessité de reprendre l'accueil des étudiants gazaouis en France. Ce message a été lancé après la suspension de ces accueils en raison de propos controversés tenus par une jeune Palestinienne.

Dans un communiqué, France Universités a déclaré : « Nous demandons aux autorités de lever la suspension des étudiants palestiniens dans les établissements d'enseignement supérieur français. » Les universitaires souhaitent maintenir leurs institutions comme des refuges d'ouverture et de solidarité.

Cette demande intervient alors que le gouvernement français n'a pas encore réagi face aux commentaires de l'Agence France-Presse. La suspension visait une jeune Gazaouie qui, après son arrivée en France en juillet et l'obtention d'un visa étudiant, a été désinscrite de Sciences Po Lille suite à des publications en ligne incitant à la violence.

En réponse à cette situation tendue, le Hamas a félicité la Turquie pour la fermeture de ses ports et de son espace aérien aux militaires israéliens, en appelant la communauté internationale à intensifier les « mesures punitives » contre Israël.

Selon le Hamas, « Nous appelons la Turquie, les pays arabes, ainsi que les nations du monde libre à rompre les relations avec Israël pour l'obliger à mettre fin à son agression et à son destruction à Gaza. »

Par ailleurs, les États-Unis ont décidé de ne pas accorder de visas aux responsables palestiniens pour l'Assemblée générale de l'ONU, invoquant la nécessité de tenir l'Autorité palestinienne responsable de ses engagements.

Au milieu de cette crise, le Forum des familles d'otages en Israël a demandé au gouvernement de s'engager dans des négociations pour le retour de tous les otages, soulignant que cela est une priorité nationale.

Des ministres européens ont également pris la parole, condamnant fermement la dernière offensive israélienne à Gaza et appelant à l'arrêt immédiat des hostilités.

Du côté turc, le ministre des Affaires étrangères a annoncé la rupture totale des relations économiques avec Israël, en évoquant des pratiques qui bafouent les valeurs humanitaires.

Ce contexte explosif est marqué par des frappes israéliennes ayant tué des dizaines de Palestiniens, ainsi que des réactions internationales croissantes face à cette escalade de la violence.

Finalement, le Premier ministre israélien a promis de redoubler d'efforts pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, tout en soulignant que la sécurité des civils est primordiale.

La situation demeure donc extrêmement volatile, avec des tensions palpables à tous les niveaux, de l'éducation aux relations internationales.