Monde

Gaza en Détresse : L’ONU s’élève contre un « catalogue d’horreurs » incessant

2025-08-28

Auteur: Michel

Des zones interdites aux civils à Gaza

La ville de Gaza est plongée dans le chaos après que l’armée israélienne a déclaré des zones où les habitants ne peuvent pas se rendre, qualifiant ces secteurs de dangereux pour les civils, selon le quotidien israélien Haaretz.

Mercredi, le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a ordonné l’évacuation de la ville, soutenant qu’il existait de « vastes zones vides » dans le sud de Gaza, en dépit des preuves contraires fournies par des experts et des cartographes.

Les vérités mises en lumière par les experts

Des analyses par des géographes de l’Université hébraïque de Jérusalem et de l’Université Ben-Gourion révèlent que de nombreuses zones dites « vides » sont en réalité décrites comme « rouges », c'est-à-dire interdites d'accès aux civils.

Haaretz note que cette déclaration laisse la population dans l'incertitude, car elle n’a pas été correctement informée des changements de statut de ces zones.

Les armes palestiniennes remises à l’armée libanaise

Des factions palestiniennes au Liban ont remis des armes lourdes à l’armée libanaise. Cette remise fait suite à un accord entre le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le président libanais, Joseph Aoun.

Ce processus, qui doit se poursuivre dans d'autres camps, représente une démarche significative vers le désarmement des groupes armés présents sur le sol libanais.

Appel à reconnaître un génocide

Des employés du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU ont lancé un appel à leur haut-commissaire, Volker Türk, pour qu’il qualifie la situation à Gaza de génocide. Plus de 500 employées ont co-signé cette lettre, soulignant le besoin urgent de dénoncer les atrocités.

Selon ces employés, les critères juridiques pour reconnaître un génocide sont remplis par les événements en cours, en référence aux violations massives des droits humains qui se produisent depuis près de deux ans.

Des allégations de disparitions forcées à Gaza

La Gaza Humanitarian Foundation, soutenue par Israël et les États-Unis, a nié toute allégation de disparitions forcées sur ses sites, malgré les dénonciations d’experts des droits de l’homme de l’ONU. Ces derniers qualifient ces disparitions de crime odieux.

La famine s’aggrave à Gaza

La situation humanitaire à Gaza a atteint un point critique, un état de famine a été déclaré par l’ONU. Cindy McCain, responsable du Programme alimentaire mondial (PAM), a témoigné des conditions désespérées rencontrées par les enfants souffrant de malnutrition.

Elle a averti que la nécessité d’un cessez-le-feu est plus urgente que jamais, tout en appelant à relancer les distributions alimentaires.

Réactions face à la tragédie

Alors que des bombardements israéliens se poursuivent, la communauté internationale intensifie ses pressions pour un cessez-le-feu. En parallèle, de nombreux responsables et activistes dans le monde entier dénoncent fermement la situation à Gaza.

Un contexte international de plus en plus tendu

Aux États-Unis, le troisième parti politique britannique boycotte un dîner d’État avec Donald Trump en réponse à la crise à Gaza. Ed Davey, leader des Libéraux démocrates, appelle à une action immédiate pour soulager la souffrance et protéger les vies innocentes.

La situation à Gaza est calamiteuse et requiert une attention internationale urgente pour mettre fin à ce cycle de violence et à cette tragédie humanitaire.