Nation

Garonne : un drame conjugal tragique, une femme tue son compagnon avec un couteau

2024-12-29

Auteur: Louis

Samedi 28 décembre, dans une maison de la route de Rolland à Pujols, un drame familial bouleversant s'est produit en fin d'après-midi, aux alentours de 17 heures. Une violente dispute entre un couple a éclaté, entraînant des échanges de coups. Dans des circonstances encore floues, une femme âgée de 50 ans a mortellement blessé son compagnon, âgé de 58 ans, avec un coup de couteau.

Au cours de cette altercation, la présumée auteure, qui a elle-même subi une légère blessure à l'arcade sourcilière, a finalement appelé les secours, visiblement sous le choc. À leur arrivée, les pompiers et la police ont découvert la victime, Gilles Marcuzzo, inconsciente et "grièvement blessée au niveau lombaire", selon les révélations du parquet d'Agen ce dimanche. La situation était critique : la victime avait perdu beaucoup de sang et son pronostic vital était engagé. Les équipes du Samu ont pris en charge Gilles, qui a été stabilisé avant d'être transporté d'urgence au Pôle de santé Vallée du Lot où il a subi une opération. Malheureusement, malgré l'intervention chirurgicale, il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Villeneuve-sur-Lot, peu avant minuit.

Gilles Marcuzzo était bien connu dans la région. Originaire de Saint-Antoine-de-Ficalba et entrepreneur dans le domaine agricole, il avait également été rugbyman au Club Athlétique Villeneuvois (CAV XV) jusqu'aux années 1990, avant de devenir dirigeant du RC Villeneuve 15, club créé il y a une vingtaine d'années. "C'est la sidération et l'incompréhension au sein du club", a déclaré Jérôme Colombini, le président de la formation, qui connaît Gilles depuis plus de quarante ans. "C'était un homme bien, toujours prêt à aider les autres. Nous sommes tous sous le choc, c'est terrible ce qu'il s'est passé."

Une enquête a été ouverte, confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de la police nationale à Agen. La femme, non connue des services de justice, a été interpellée et placée en garde à vue le même jour. Lors de son interrogatoire, elle a reconnu avoir porté un coup de couteau à son compagnon, mais a nié toute intention homicide. Le parquet d'Agen a précisé qu'aucun antécédent de violence conjugale n'était connu pour les deux protagonistes. Suite à cette tragédie, la garde à vue de l'accusée a été prolongée, et le parquet a retenu la qualification criminelle de "meurtre par conjoint". Cette affaire met en lumière les tensions qui peuvent exister au sein des couples et pose des interrogations sur la prévention de la violence domestique en France, un sujet de société alarmant.