
Garonne : Les prix immobiliers s'effondrent de 7,6 %, mais les ventes s'envolent !
2025-03-20
Auteur: Emma
Il n'y a pas si longtemps, les notaires tiraient la sonnette d'alarme en annonçant : le marché immobilier est à l'arrêt. Mais les vendeurs semblent enfin avoir compris le message et ajustent leurs attentes. Selon les derniers chiffres, issus des actes signés en Haute-Garonne entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024, une baisse significative de 7,6 % des prix a été observée, touchant tous les types de biens.
Dans une perspective optimiste, Henri Chesnelong, notaire et représentant des affaires immobilières à la chambre des notaires de Toulouse, déclare : "Nous observons un regain d'activité depuis le début de l'année, avec des ventes qui redémarrent. Cela semble directement lié à la correction des prix, qui redonne du pouvoir d’achat aux acheteurs."
La fin d'une époque pour les quartiers à plus de 5 000 €/m²
Toulouse, qui représente environ la moitié des transactions d'appartements anciens dans le département avec 5 459 ventes en 2024, n'échappe pas à cette tendance. Depuis l'an dernier, les prix des appartements ont chuté de 3,1 %. "Un élément remarquable : cette baisse concerne tous les quartiers, une première en cinq à six ans", souligne le notaire. En effet, six quartiers de l'hypercentre affichaient autrefois un prix médian supérieur à 5 000 € par m², mais aujourd'hui, seul le quartier Saint-Étienne (5 170 €/m²) demeure dans cette catégorie, malgré une chute de prix de 6,6 %.
Les quartiers tels que Carmes (4 960 €/m²), Saint-Georges (4 840 €/m²), et Saint-Cyprien (4 400 €/m²) ont vu leurs prix diminuer, le quartier du Capitole enregistrant une baisse spectaculaire de 11,9 %. Toutefois, les notaires précisent que cette tendance ne découle pas des récentes effondrements d'immeubles dans la région, mais plutôt d'une diminution des transactions immobilières.
Les maisons à Toulouse : une chute de 6,6 %
Le marché immobilier des maisons individuelles n'est pas épargné. En Haute-Garonne, le prix médian d'une maison est désormais de 263 500 euros, soit une baisse de 5,5 % sur l'année, représentant une perte de 20 000 euros depuis 2022 ! Les zones autour de Toulouse, particulièrement prisées, subissent également une baisse de 6,6 %, avec un prix médian de 361 200 euros.
À l'exception de Balma, qui reste la commune la plus convoitée avec un prix médian à 474 900 euros, en hausse de 1,9 %, la tendance reste à la baisse. Quint-Fonsegrives, par exemple, enregistre une chute impressionnante de -18,8 %. Cela pourrait marquer la fin d'une bulle spéculative dans la région. Même les quartiers les plus populaires de Toulouse. Les prix continuent à reculer, avec des baisses de 10,2 % à la Côte Pavée, 9 % aux Minimes, et 8,2 % à La Roseraie.
Que signifie cette tendance pour l'avenir ?
Cette correction des prix pourrait être une aubaine pour de nombreux acheteurs, offrant une opportunité rarissime d'acquérir un bien à Toulouse et dans ses environs. Cependant, les experts s'interrogent sur la durabilité de cette tendance : les conditions économiques et les changements sociétaux pourraient avoir un impact considérable. Quelles perspectives pour le marché immobilier dans les mois à venir ? Restez connectés pour le découvrir !