Une ultime tournée médiatique avant le vote décisif

À l'approche du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou intensifie sa communication. Après son passage aux journaux de TF1 et aux chaînes d'information en continu, il défend sa position sur BFM-TV et RMC, parlant d'un avenir à construire ensemble avec toutes les forces politiques.

L’épineuse question des jours fériés

Alors que la mesure de suppression de deux jours fériés est sur la table, Bayrou assure qu'il est « prêt à examiner toute solution » alternative. Cependant, il reste flou sur un éventuel abandon de cette proposition.

Un appel à l’instabilité face aux urgences

Tout en se déclarant « réaliste », Bayrou exhorte les députés à soutenir son gouvernement, soulignant l’importance de la stabilité en ces temps critiques. Selon lui, la situation mondiale actuelle nécessite une attention urgente.

Questions sur la sincérité des socialistes

La veille de son interview, Emmanuel Macron appelait à la coopération avec le Parti socialiste, mais Bayrou remet en question leur logique : « Peut-on vraiment soutenir un gouvernement que l’on veut faire tomber ? » Il critique ainsi la cohérence des démarches des socialistes et doute de leur sincérité.

Un avenir sans Bayrou ?

Les socialistes semblent déjà projeter un avenir sans Bayrou. Olivier Faure, leur premier secrétaire, reste ouvert à des discussions concernant leur intégration dans le gouvernement.

Compromis budgétaires inévitables ?

Le ministre de l'Économie, Éric Lombard, avertit que des compromis avec les socialistes seront nécessaires si Bayrou n’obtient pas la confiance. Ils proposent des réductions budgétaires moins drastiques que celles du gouvernement.

Réactions diverses dans le paysage politique

Les retours des autres partis ne se font pas attendre. Jérôme Guedj du PS et Florence Portelli des Républicains critiquent la gestion actuelle, tandis que le Rassemblement national se positionne comme un garant de la stabilité économique.

Bayrou à la recherche de soutien

François Bayrou multiplie les rencontres avec les partis politiques pour gagner le soutien nécessaire au vote de confiance. En attendant, les oppositions font bloc contre le plan budgétaire proposé, rendant l’avenir de son gouvernement de plus en plus incertain.