Une déclaration qui fait des vagues

François Bayrou, le ministre français, a récemment provoqué une tempête diplomatique en insinuant que l'Italie pratiquait du « dumping fiscal ». Lors d'une interview diffusée le 31 août, alors que la pression politique sur lui monte avant un vote de confiance crucial, Bayrou a clairement exprimé son désaccord avec la proposition de la gauche d'instaurer une taxe Zucman.

Une réponse acérée de Meloni

La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, a réagi avec véhémence à ces accusations. Sur X (anciennement Twitter), elle a qualifié les propos de Bayrou de « totalement infondés » et a souligné que le taux d'imposition pour certaines catégories d'expatriés en Italie avait même doublé sous son mandat. Meloni a contrecarré les critiques en affirmant que l'Italie souffrait des effets des faux « paradis fiscaux » en Europe qui siphonnent des ressources vitales de ses finances publiques.

Un soutien inattendu pour l'Italie

Matteo Renzi, ancien Premier ministre et figure de gauche, a également pris la défense de Meloni. Sur les réseaux sociaux, il a averti Bayrou qu'il ne devrait pas confondre amis et ennemis, en réfutant l'idée que l'Italie soit à l'origine du dumping fiscal.

La dynamique politique en jeu

Ce clash met en lumière les tensions croissantes entre la France et l'Italie sur la gestion fiscale. Alors que Bayrou tente de défendre une politique budgétaire sous pression, les accusations d'inaction sur la fiscalité pourraient fragiliser davantage la position de son gouvernement.

Une situation à suivre de près

Avec une situation politique instable en France et une économie italienne en quête de reconnaissance, cette dispute pourrait avoir des répercussions importantes sur les relations entre ces deux nations. La vigilance est de mise alors que ce débat sur les politiques fiscales continue de faire trembler les colonnes du pouvoir à Paris et à Rome.