François Bayrou ébranlé : « Xavier Bertrand proposait une approche de la Justice que je jugeais violente »
2024-12-23
Auteur: Sophie
Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a récemment déclaré qu'il ne pouvait accepter de rejoindre un gouvernement soutenu par le Rassemblement national (RN), après que le Premier ministre lui ait retiré son offre de diriger le ministère de la Justice en raison des objections du RN. En effet, Bertrand a exprimé son refus, affirmant dans un communiqué : « Je ne participerai pas à un gouvernement de la France formé avec l'aval de Marine Le Pen. »
Lors d'une intervention sur BFMTV, François Bayrou a été interrogé sur la polémique initiée par Bertrand, concernant des sujets sensibles impliquant des échanges supposés avec Marine Le Pen. Bayrou a rapidement réfuté toute idée d'influence du RN sur la composition gouvernementale, en soulignant que ce n'était pas une question de défiance envers Le Pen, mais plutôt une divergence d'approche.
« J'ai proposé à Xavier Bertrand d'entrer dans le gouvernement. Il voulait uniquement la Justice and j'ai constaté que je ne me reconnaissais pas dans sa vision », a-t-il déclaré. En approfondissant ses réflexions, il a précisé que Bertrand avait suggéré des mesures qu'il qualifie de violentes, notamment l'idée d'imposer des amendes directement prélevées sur les salaires des individus.
Bayrou a souligné que le ministère de la Justice ne devait pas devenir un champ de bataille siyas, mais plutôt un pilier de la dignité et de l'équité. « Le ministère de la Justice ne doit pas être un ministère de guerre, de fracture et d'agressions », a-t-il appuyé.
Cette situation soulève également une inquiétude croissante au sein des formations politiques face à l'influence potentielle du RN sur les décisions gouvernementales. Le député RN Jean-Philippe Tanguy a commenté cette dynamique, affirmant que la nomination de Bertrand aurait été un « très mauvais signe » pour l'avenir politique de la France. L'interaction et les divergences entre ces acteurs montrent à quel point l'équilibre au sein du gouvernement pourrait être précaire, rendant la scène politique encore plus captivante.