Dans un tournant surprenant de la saison, Ferrari a déployé des mesures radicales dans son simulateur afin de rendre l'expérience de Lewis Hamilton au volant de sa nouvelle monoplace aussi éloignée que possible de ses années passées avec Mercedes.

Les ingénieurs de la Scuderia, conscientes du défi immense qu'Hamilton doit relever, ont conçu un programme de simulation unique. L'objectif ? Permettre au septuple champion du monde d'adopter la philosophie complètement différente d'une voiture Ferrari. Ce changement représente une première en 18 ans de carrière, où pour la première fois, Hamilton doit piloter un moteur n'étant pas un Mercedes.

Pour faciliter cette transition, Hamilton a piloté la version finale de la monoplace 2024 de Ferrari lors de ses premières séances de simulation. Ces essais comportaient diverses configurations et réglages, les ingénieurs ayant délibérément modifié les étalonnages de suspension, les cartographies moteur, et le niveau de charge pour offrir à Hamilton des repères éloignés de ceux auxquels il était habitué.

À la grande surprise des ingénieurs, Hamilton a réussi à recalibrer la voiture bien plus rapidement que prévu, se rapprochant des fenêtres de performances utilisées l'an dernier par Charles Leclerc et Carlos Sainz avec la SF-24. Son adaptabilité impressionnante a renforcé l'optimisme au sein de la Scuderia concernant sa capacité à performer avec sa nouvelle équipe.

Ferrari prévoit également de passer au modèle 2025 dans les semaines à venir. Cela devrait offrir à Hamilton une occasion de comparer directement les deux voitures avant leur dévoilement officiel au public le 19 février. Ce jour-là, Hamilton et Leclerc participeront à un essai inaugural à Fiorano, une étape cruciale qui pourrait redéfinir les dynamiques du championnat.

La question demeure : Hamilton pourra-t-il véritablement s'affranchir de l'ombre de Mercedes et embrasser pleinement son nouveau chapitre avec Ferrari ? Les yeux du monde de la F1 sont rivés sur lui.