
Fermeture des centres de santé sexuelle en Drôme : Une attaque directe contre le droit à l'avortement !
2025-04-16
Auteur: Chloé
Une décision fracassante qui soulève l'indignation
La Drôme est secouée par l'annonce choc de la fermeture de sept centres de santé sexuelle, officialisée par le conseil départemental le lundi 14 avril. Cette décision a suscité un véritable tollé, surtout du côté des défenseurs des droits des femmes. Sarah Durocher, présidente du Planning familial, n'a pas hésité à qualifier ces fermetures d'"attaque contre le droit à l'avortement" lors d'une intervention sur France Inter.
Des subventions en chute libre
En plus de ces fermetures controversées, le conseil départemental, dirigé par Marie-Pierre Mouton (LR), a également décidé de réduire de 20% les subventions allouées au Mouvement français pour le Planning familial (MFPF). Sarah Durocher déplore : "Fermer des lieux d'information, c'est s'attaquer au droit à l'avortement et aux droits sexuels et reproductifs". Une déclaration qui met en lumière les dangers d'une telle décision.
Des économies à quel prix ?
Pour justifier cette fermeture, la majorité départementale évoque la nécessité de faire des économies. Selon les responsables, la compétence en matière de "santé sexuelle" serait partagée. Cependant, Durocher rétorque que privilégier la réparation au lieu de la prévention coûte beaucoup plus cher à long terme : "Nous avons constitutionnalisé le droit à l'avortement, mais pour beaucoup de femmes, cela ne reste qu'un droit théorique difficile d'accès".
Un impact alarmant sur les droits des femmes
Avec plus de 130 centres IVG ayant fermé leurs portes ces dernières années, la situation devient de plus en plus alarmante. Les inquiétudes croissent quant à l'avenir des droits reproductifs en France. Sarah Durocher conclut en appelant à une prise de conscience : "Il est urgent d'agir pour que ces droits ne soient pas uniquement des promesses sur le papier".