Ilaria Sula, une étudiante de 22 ans, était portée disparue depuis le 25 mars. La tragédie a frappé l'Italie avec la découverte de son corps, poignardé et caché dans une valise, jetée dans un ravin près de Poli, à l'est de Rome.

Ce mercredi 2 avril, la police a confirmé que son ex-petit ami de 23 ans, principal suspect, aurait avoué le meurtre. Il a également guidé les autorités jusqu'à l’emplacement du corps. Les pompiers ont dû intervenir pour récupérer la valise, plongée à plus de 40 mètres de profondeur.

Le suspect a été arrêté et fait face à des accusations d'homicide volontaire et de recel de cadavre. Les investigations continuent et de nouvelles preuves émergent jour après jour.

Des traces de sang découvertes dans l'appartement

L'enquête a révélé des traces de sang dans l'appartement de l’ex-petit ami, indiquant que le meurtre aurait pu se produire sur place. Les enquêteurs pensent que le corps d'Ilaria aurait été conservé pendant plus de 20 heures avant d'être transporté et abandonné. Des images de vidéosurveillance confirment cette théorie troublante.

La présence des parents du suspect au moment de l'incident soulève également des questions sur leur implication éventuelle et leur connaissance des événements tragiques.

Inquiétude grandissante parmi les proches

Ilaria avait disparu alors qu'elle passait une soirée avec des amis. Dans ses derniers messages, elle avait rassuré ses parents, indiquant qu'elle était bien entourée. Son père a exprimé son inquiétude, déclarant : "Si c'était vraiment ma fille, elle aurait appelé."

Les parents d'Ilaria ont signalé sa disparition aux autorités après avoir constaté qu'elle n'était pas revenue. Lors de leur rencontre avec l'ex-petit ami au commissariat, il a exprimé sa tristesse, mais son comportement calme a suscité le doute chez la famille de la victime.

Des manifestations éclatent dans tout le pays

Suite à cette horrible affaire, des manifestations ont eu lieu à travers l'Italie pour dénoncer les violences faites aux femmes. Plus d'un millier de personnes se sont mobilisées dans le quartier de San Lorenzo, où Ilaria vivait, criant justice pour toutes les victimes de féminicides.

Le climat social en Italie est particulièrement tendu face à cette énième tragédie. La mobilisation citoyenne pourrait bien bouleverser les politiques publiques sur la protection des femmes et renforcer la lutte contre les violences de genre.