Un poème pour la mémoire

Fatma Hassouna, à travers ses yeux, raconte une histoire silencieuse. Ses mots résonnent comme une mélodie de souffrance et d'espoir, mais aussi comme un présage funeste. Elle était en vie jusqu'au matin tragique du 16 avril, lorsque son existence et celle de sa famille ont été balayées par une bombe israélienne, transformant leur maison en poussière.

Une vie fauchée à 25 ans

À peine âgée de 25 ans, Fatma avait déjà marqué les esprits par sa présence lumineuse. Je l'ai rencontrée par l'intermédiaire d'un ami palestinien au Caire, alors que je cherchais désespérément un chemin vers Gaza. Des routes bloquées, une quête d'humanité face à la guerre.

Comprendre la vie sous le siège

Ma propre expérience, ayant récemment terminé un film sur la guerre Iran-Irak, me poussait à poser une question cruciale : Comment vivent ceux qui sont assiégés ? Comment respirent-ils sous une pluie de bombes ? Les reportages ne transmettent pas la réalité de leur quotidien. Ma volonté de les comprendre et de partager leur réalité m'amenait à désirer ardemment me rendre sur place.

Un destin tragique, une voix perdue

Le destin de Fatma n’est qu’un parmi tant d'autres. Ce poème, empreint de vie et de mort, incarne les voix de milliers de Gazaouis dont les histoires demeurent méconnues. Alors que la guerre continue de déchirer la région, Fatma reste un symbole de résistance et d'humanité, un appel à ne jamais oublier les innocents pris au piège dans ce cycle de violence.

La guerre à l’heure des mots

La fin tragique de Fatma nous rappelle que derrière chaque statistique se cache une vie, un rêve et une histoire. Elevons notre voix pour qu'elle ne soit pas oubliée et pour que les paroles de ceux qui souffrent trouvent enfin une oreille attentive. Les souvenirs de Fatma doivent traverser les frontières et éveiller les consciences.