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États-Unis : Donald Trump fait un choix surprenant en nommant Marco Rubio aux Affaires étrangères

2024-11-12

Auteur: Sophie

Selon des sources proches du futur président, Donald Trump envisage de nommer Marco Rubio, le sénateur de Floride, au poste clé de secrétaire d'État. Âgé de 53 ans, Rubio avait été précédemment pressenti pour être le candidat républicain à la vice-présidence, mais Trump avait finalement choisi J.D. Vance. Cette décision pourrait s'avérer particulièrement choquante pour les observateurs politiques, car en 2016, Marco Rubio avait violemment critiqué Trump, le qualifiant d'« arnaqueur » et de « personne la plus vulgaire ayant jamais aspiré à la présidence ».

La nomination de Rubio serait donc un retournement de situation notable, soulignant une dynamique politique en constante évolution au sein du Parti républicain. Marco Rubio, d'origine cubaine, est actuellement vice-président de la Commission du renseignement du Sénat et a récemment affirmé sur CNN qu'il désirait « toujours servir ce pays ».

En parallèle, Trump a également désigné Elise Stefanik, représentante de New York âgée de 40 ans, comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies. Trump a décrit Stefanik comme « une combattante de l'Amérique d'abord, incroyablement forte, tenace et intelligente ». Depuis son arrivée au Congrès en 2014 à seulement 30 ans, elle s'est illustrée comme l'une des ferventes défenseuses de Trump, notamment lors de sa première procédure de destitution en 2019.

Stefanik a récemment fait l'actualité en devenant le sujet d'une vidéo virale sur les réseaux sociaux, où elle interrogeait de manière intense la présidente de l'université Harvard, Claudine Gay, au sujet des slogans pro-Palestiniens sur le campus. Cette interrogation a mené à la démission de Mme Gay, et Stefanik avait précédemment accusé l'ONU de « croupir dans l'antisémisme ».

L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Danny Danon, a salué la nomination de Stefanik, affirmant que sa « clarté morale » était précieuse dans un environnement où la « haine et les mensonges » prédominent.

En outre, Donald Trump a prévu de confier le dossier de l'immigration à Tom Homan, connu pour ses positions fermes sur le sujet. Homan aura pour mission de réaliser la promesse de Trump de mener la plus grande opération d'expulsion de migrants illégaux dans l'histoire des États-Unis.

Un autre acteur clé de son administration devrait être Michael Waltz, ancien combattant des forces spéciales et représentant de Floride, nommé conseiller à la Sécurité nationale.

Enfin, Trump a désigné Lee Zeldin pour diriger l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et a prévu de nommer Stephen Miller, un de ses plus proches conseillers, au poste de directeur adjoint de son cabinet.

Dans une manœuvre contournant les processus de confirmation habituels, Trump envisage d'utiliser une clause permettant de faire des nominations temporaires lorsque le Sénat n'est pas en session, malgré le contrôle républicain récent du Sénat.

Les développements récents suscitent des interrogations sur la direction que pourrait prendre la politique étrangère des États-Unis et les implications de cette administration pour les prochaines années.