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États-Unis : des centaines de Guatémaltèques expulsés et des vols controversés vers le Mexique
2025-01-25
Auteur: Léa
Le 24 janvier, un vol de retour a vu atterrir 265 migrants expulsés des États-Unis au Guatemala, marquant une intensification des expulsions sous l'administration du président Donald Trump. Ce dernier avait promet une « opération d'expulsions » massive dans le but de contrer l'immigration illégale croissante.
Parmi ces migrants, l'Institut guatémaltèque des migrations a rapporté qu'un premier vol comprenait 80 Guatémaltèques, incluant 31 femmes, 48 hommes et un adolescent. D'autres vols ont suivi, l’un transportant 80 personnes au total. Des sources ont confirmé que deux avions militaires et un avion privé ont été impliqués dans ces opérations de rapatriement.
Selon des déclarations officielles, le Pentagone a confirmé l’exécution de ces vols de rapatriement vers le Guatemala, mais le gouvernement guatémaltèque n’a pas révélé si ces migrants faisaient partie des 538 « migrants criminels illégaux » récemment arrêtés.
Une offensive anti-migratoire s'intensifie
Trump, lors de sa campagne électorale, avait promis de prendre des mesures drastiques contre les migrants. Il a débuté son second mandat en promulguant des décrets pour stopper leur afflux, déclarant un « état d'urgence nationale » à la frontière sud avec le Mexique. Des troupes ont été déployées dans la région, avec l’objectif d'expulser les « étrangers criminels ». La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a exprimé sa satisfaction après que le Mexique ait apparemment accepté un nombre record d'expulsions en une journée.
Cependant, les autorités mexicaines n'ont pas confirmé ces informations. Des médias américains ont mentionné qu'un vol à destination du Mexique avait été refusé à l'arrivée. La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a proposé de fournir une « assistance humanitaire » aux migrants avant d’organiser leur rapatriement potentiel.
Une escalade des tensions
Les nouvelles directives incluent l'expulsion illimitée à la frontière terrestre et le rétablissement d’un programme permettant aux demandeurs d'asile d'attendre au Mexique. Karoline Leavitt a mis l'accent sur ces mesures, ajoutant que les expulsions se faisaient en toute transparence, illustrées par des photos publiées de migrants menottés entrant dans des avions militaires. Trump, en déplacement, a noté que ces expulsions ciblaient les « criminels les plus dangereux ».
En contraste, sous l’administration Biden, environ 270.000 migrants ont été expulsés en 2023, atteignant un chiffre record qui n'avait pas été égalé durant le premier mandat de Trump. La situation critique aux frontières et l’augmentation des expulsions soulèvent des inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains. L'avenir des migrants guatémaltèques et d'autres communautés vulnérables reste incertain dans ce contexte de répression sévère.