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Et si on supprimait les droits de succession ? Découvrez pourquoi cela inquiète les experts !

2024-09-23

Auteur: Marie

D'après un récent rapport d'Oxfam, publié le 17 septembre, il serait temps de se pencher sur la question des droits de succession. En effet, ces niches fiscales coûteraient à l'État français plus de 160 milliards d'euros au cours des 30 prochaines années. Ce montant faramineux suscite des débats passionnés, car les droits de succession sont souvent considérés comme l'impôt le moins populaire parmi les Français.

Le rapport révèle que les 0,1 % des héritiers les plus riches ne paient en moyenne que 10 % sur les droits de succession, un chiffre qui fait grincer des dents. Il en ressort que l'absence d'études exhaustive sur ces niches fiscales rend la situation d'autant plus préoccupante. Cela soulève une question essentielle : pourquoi un tel traitement favorise-t-il les plus riches ?

Une étude commandée par le magazine Challenge, publiée en avril dernier, confirmait que 77 % des Français jugent ces impôts "injustifiés". Pourtant, il est important de noter que seulement 13 % des héritages sont concernés, car ils dépassent le seuil de 100 000 euros. En 2020, les droits de succession ont rapporté 12,5 milliards d'euros à l'État, un montant que l'institut indépendant Fipeco considère comme nécessaire pour garantir l'égalité des chances en France.

L'ONG Oxfam met en lumière un autre aspect préoccupant : le système actuel semble favoriser les plus fortunés, qui peuvent transmettre plus d'un demi-million d'euros à leurs héritiers tous les 15 ans sans payer d'impôt. Avec la montée du nombre de milliardaires, il semble que les inégalités se creusent davantage, et l'ONG appelle à une réforme fiscale ciblant les plus hauts héritages.

« Notre système de taxation des successions est non seulement opaque, mais profondément injuste », déclare Oxfam. Alors que le débat s'intensifie, de nombreux experts s'interrogent : une suppression totale des droits de succession serait-elle la solution miracle pour réduire les inégalités et redynamiser l'économie française ? Les groupes de pression commencent déjà à faire entendre leur voix, craignant que cette réforme ne mène à des pertes fiscales considérables et à une fragilisation des systèmes sociaux.

Dans cette optique, le gouvernement doit alors prendre en considération les besoins de la société tout en veillant à ne pas affaiblir les ressources financières de l'État. Resterons-nous passifs face à cette question cruciale ? Les Français sont visiblement prêts à en discuter. Que préférez-vous : une réforme en profondeur ou une suppression totale des droits de succession ? La balle est dans le camp du gouvernement !