Science

Espace : Les satellites Starlink et leur impact dévastateur sur les recherches astrophysiques

2024-09-19

La constellation de satellites Starlink d'Elon Musk, gérée par SpaceX, se révèle être un véritable cauchemar pour les astronomes du monde entier. Avec le lancement de la version 2 de ces satellites, les radioastronomes font face à des défis encore plus grands. Ces scientifiques, dédiés à l'étude des profondeurs de l'univers, des galaxies éloignées et des phénomènes fascinants comme les trous noirs, voient leur travail entravé par ces engins qui perturbent leurs observations avec d'intenses émissions lumineuses et d'importantes ondes radio.

Chaque semaine, SpaceX met en orbite environ quarante satellites Starlink, visant à offrir un accès Internet global. Actuellement, près de 6 500 de ces satellites orbitent autour de la Terre, et leur présence perturbe considérablement les clichés astronomiques, déjà marqués par de grandes traînées blanches.

Cependant, la réalité s'aggrave avec cette nouvelle version des satellites : les émissions radio deviennent le principal problème. Elles sont désormais trente-deux fois plus puissantes que celles de la version précédente, et ces ondes aveuglent les radiotélescopes au sol. Les astronomes expriment leur outrage face à cette situation qui menace une part cruciale de la recherche en astrophysique, notamment l'étude des trous noirs, des galaxies lointaines et même des exoplanètes, ces mondes potentiels qui tournent autour d'autres étoiles que notre soleil.

Face à cette crise, de nombreux spécialistes de la recherche appellent à des régulations strictes concernant la mise en orbite de ces satellites. Ils avertissent qu'une action rapide est nécessaire pour protéger notre capacité à explorer l'univers. Les conséquences de cette situation ne se limitent pas seulement à des recherches perturbées, mais pourraient également ralentir des découvertes majeures sur l'origine de l'univers et la vie extraterrestre.

Peut-être plus que jamais, nous devons réfléchir à l'impact de notre technologie sur la science, alors que l'accès à Internet à haut débit entre en conflit avec notre quête de connaissance cosmique.