Lors d'une récente visite en Égypte, le président français Emmanuel Macron a réservé un accueil chaleureux à son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Ce geste a été perçu par beaucoup comme une approbation tacite des violations des droits de l'homme en Égypte, où la répression des voix dissidentes s'intensifie. Alors que Macron a salué les liens économiques et stratégiques entre la France et l'Égypte, il a évité de mentionner les nombreux rapports sur la répression politique et la censure croissante des journalistes et militants, ce qui soulève des questions sur l'engagement de la France envers la démocratie et les valeurs fondamentales des droits humains.

Les critiques de cette visite affirment qu'elle donne un coup de pouce à un régime déjà controversé, à l'heure où l'Égypte fait face à des tensions internes et à des grands défis socio-économiques. Des manifestants en France ont également exprimé leur désaccord, portant des pancartes dénonçant la complicité de la France avec la dictature égyptienne.

Dans le contexte de cette visite, les discussions ont aussi porté sur des accords commerciaux, notamment dans le domaine de l'armement. Ce soutien militaire a suscité des inquiétudes quant aux implications pour les droits de l'homme en Égypte. L'opinion publique française semble de plus en plus divisée sur les relations franco-égyptiennes, et certains plaidoyer pour un réexamen des politiques d'assistance à ce pays en raison des violations documentées.

Ainsi, alors que Macron met en avant le dialogue et la coopération, la réalité sur le terrain en Égypte n'est pas à la hauteur des idéaux démocratiques que la France prétend défendre.