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En direct, Syrie : le pays est trop « épuisé » pour un conflit avec Israël, affirme le chef de la coalition dominée par des islamistes

2024-12-14

Auteur: Pierre

La Syrie connaît actuellement un tournant dramatique, alors que la coalition de rebelles islamistes, principalement conduite par Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), a créé une onde de choc lors de l'effondrement du régime de Bachar Al-Assad. Voici le déroulé des événements marquants ayant mené à cette situation sans précédent :

27 novembre : Début de l'offensive

Les forces de HTC, anciennement liées à Al-Qaïda, en alliance avec des rebelles soutenus par la Turquie, commencent une attaque surprise sur les territoires contrôlés par le régime d'Assad dans la province d'Alep. Les ripostes de l'armée syrienne se manifestent par des frappes aériennes intensifiées.

29 novembre : À la porte d'Alep

La coalition rebelle réussit à bombarder Alep, la deuxième ville la plus importante du pays, après avoir conquis plus de cinquante localités. Les bombardements russes s'intensifient parallèlement, visant les populations et les infrastructures rebelles.

30 novembre : Prise d'Alep

Alep tombe majoritairement aux mains des rebelles, avec des points stratégiques comme l'aéroport et divers bâtiments gouvernementaux contrôlés. Pour la première fois depuis la restauration du régime en 2016, des bombardements russes frappent la ville. La coalition s'empare également de la ville clé de Saraqeb.

1er décembre : Une chute historique

C'est la première fois depuis 2011 qu'Alep échappe totalement au contrôle du régime. Les rebelles signalent une avancée rapide, affichant une puissance sans réelle résistance significative du régime.

2 décembre : Soutien iranien et russe

Alors que des factions pro-turques s'emparent de Tal Rifaat, la Russie et l'Iran affirment leur soutien inconditionnel au président Al-Assad. L'aviation syrienne et russe intensifie les bombardements dans les secteurs rebelles, augmentant les pertes civiles.

5 décembre : Chute de Hama

Le contrôle de la ville de Hama, marquée par la destruction de la statue de Hafez Al-Assad, père de Bachar, symbolise la résistance populaire. Plus de 700 morts sont déplorés en une semaine de combats selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

7 décembre : Homs prise

Les rebelles s'installent à Homs, libérant des milliers de prisonniers dans une prison symbolique. Ils avancent vers Deraa, berceau des manifestations de 2011, se rapprochant dangereusement de Damas.

7 et 8 décembre : Les rebelles à Damas

HTC annonce son entrée dans Damas et la prise de la prison de Saydnaya, un haut lieu des atrocités du régime. Peu après, il est révélé que Bachar Al-Assad a quitté la Syrie en direction de mystérieuses cieux, après des décennies de pouvoir.

Vers l’avenir : une Syrie en crise

Face à cette situation chaotique, le chef de la coalition des rebelles a évoqué que la Syrie est trop « épuisée » pour envisager un nouveau conflit contre Israël dans un contexte de désordre interne. Cela soulève des interrogations sur l’avenir de la région, avec des ramifications potentielles pour les alliances régionales et internationales.

L'état de la Syrie aujourd'hui reste instable, mais les habitants espèrent un changement durable. Les enjeux géopolitiques restent cruciaux alors que les voisins d’Israël et d'Iran surveillent la situation de près. La région pourrait-elle se diriger vers une nouvelle ère, tant espérée par les peuples ? Seul l’avenir nous le dira...