
En direct, Proche-Orient : l'armée israélienne intensifie ses frappes contre le Hezbollah au Liban
2025-03-22
Auteur: Sophie
L'armée israélienne a confirmé avoir lancé des frappes sur des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, en réaction à des tirs de roquettes depuis cette région vers le nord d'Israël. Cette décision intervient alors que le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et le ministre de la Défense, Israel Katz, avaient déjà ordonné des opérations contre « des dizaines de cibles terroristes » au Liban.
Cette escalade des tensions a suscité des inquiétudes majeures au sein de la communauté internationale. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue, soulignant que toute nouvelle escalade pourrait avoir des conséquences gravissimes sur la stabilité déjà fragile de la région.
Le président libanais, Joseph Aoun, a vivement condamné ces frappes et mis en garde contre le risque d'entraîner le Liban dans un cycle de violence. Il a déclaré que ces attaques constituaient une menace directe à la souveraineté du pays – une position partagée par le premier ministre libanais, Nawaf Salam. Ce dernier a sollicité l'appui de l'ONU pour accroître la pression sur Israël afin qu'il se retire des territoires occupés.
La situation sur le terrain est alarmante. Des rapports indiquent que l'armée israélienne a identifié et démantelé plusieurs rampes de lancement de roquettes dans le sud du Liban. En réponse, le Hezbollah avait déclaré qu'il suivre de près la situation, prêt à défendre le pays contre toute agression israélienne.
Des acteurs régionaux, y compris des membres influents des Nations Unies, ont exprimé leur préoccupation face à cette nouvelle flambée de violence. En effet, l'Agence nationale de l'information libanaise a rapporté des tirs d'artillerie israéliens sur plusieurs localités libanaises, exacerbant encore les craintes de conflits élargis.
L'accord de trêve précédent, signé en novembre, qui avait mis fin à une année de hostilités, est désormais compromis. Il est crucial que toutes les parties négocient un retour au calme pour éviter un conflit à grande échelle qui pourrait avoir des impacts désastreux, non seulement pour le Liban et Israël, mais pour toute la région du Proche-Orient.