En direct, Proche-Orient : La Syrie doit rester hors de portée du terrorisme, avertit le ministre iranien des Affaires étrangères
2024-12-23
Auteur: Julie
Le ministère des affaires étrangères iranien a réaffirmé son soutien à la souveraineté de la Syrie suite à la chute du régime de Bachar Al-Assad le 8 décembre dernier. Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère, a déclaré : « Notre priorité est de préserver l'intégrité et la souveraineté de la Syrie, permettant au peuple syrien de décider de son propre avenir sans ingérence étrangère. » Il a également insisté sur la nécessité d'éviter que le pays ne devienne un « repaire pour le terrorisme », une inquiétude croissante face à la montée de divers groupes militants dans la région.
Dans le cadre de la volatilité croissante, les récentes informations du terrain à Gaza mettent en lumière les conséquences du conflit en cours. Le bombardement, survenu à l'hôpital Kamal-Adwan à Beit Lahya, a été qualifié par plusieurs médias de « violent » et a causé des « dégâts considérables ». Les rapports indiquent que des patients et soignants ont été forcés d'évacuer avant une série de frappes israéliennes.
Dans un contexte plus large, la Jordanie continue de faire face à un afflux massif de réfugiés syriens, avec environ 680 000 enregistrés et un total estimé à 1,3 million depuis le début de la guerre en 2011. Le ministères de l'intérieur jordanien a récemment noté que depuis la chute de Bachar Al-Assad, plus de 7 000 Syriens sont rentrés chez eux, espérant un retour à la normalité.
La situation humanitaire à Gaza est alarmante, avec des organisations comme Oxfam signalant des pénuries critiques. En effet, seulement 12 sur 34 camions d'aide autorisés ont pu livrer des fournitures essentielles. Le manque d'accès humanitaire a été aggravé par le blocus israélien qui perdure depuis octobre, à la suite d'une intensification du conflit entre Israël et le Hamas, qui a déjà fait plus de 45 259 victimes depuis le début des hostilités, un chiffre assourdissant qui signifie que la souffrance civile ne fait que s'accroître.
Le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, a aussi signalé que la communauté internationale doit lever les sanctions contre la Syrie afin de permettre à la nation de se reconstruire et à ses citoyens de retourner chez eux. Il a également souligné la nécessité d'une coordination pour éviter les conflits sectaires, appelant à une coexistence pacifique entre toutes les parties en Syrie.
Cette dynamique complexe, où les intérêts géopolitiques et les crises humanitaires s’entrelacent, continue d'évoluer jour après jour, rendant d'autant plus urgent un engagement international pour une paix durable dans la région.