Ce matin, à l'hôtel Matignon, François Bayrou a pris part à une minute de silence en mémoire des victimes de la tragédie survenue à Mayotte. Il a exprimé l'importance de cette communion dans le deuil, soulignant la nécessité de solidarité envers tous les Mahorais à ce moment difficile.

Raphaël Glucksmann, le chef de Place publique, a confirmé sur TF1 que des contacts avaient eu lieu, sans toutefois s'étendre sur les discussions concernant un éventuel portefeuille au sein du futur gouvernement Bayrou. Il a affirmé sa position claire contre des « débauchages individuels », appelant plutôt à un véritable accord politique.

En réaction à la situation politique, Julien Odoul, député RN, a exprimé son scepticisme : « Peu importe qui sera nommé, si la politique ne change pas, nous ferons face aux mêmes échecs qu’auparavant. »

Estelle Youssouffa, députée de Mayotte, s'est montrée particulièrement indignée par la poursuite des manœuvres politiques à Paris le jour d'un deuil national, rappelant les conditions alarmantes sur l'île, alors que les habitants souffrent d'un manque d'eau et de secours. Elle a qualifié la situation de « méprisante » et a dénoncé la médiocrité de la politique actuelle.

Le report de l'annonce de la composition du nouveau gouvernement à 18 heures a été perçu comme une réponse à la tragédie, mais cela n'a pas apaisé les tensions au sein des différents partis. Des noms circulent pour des postes clés, mais les incertitudes demeurent. Le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l'Économie et des Finances sont au cœur des préoccupations, avec Emmanuel Macron devant choisir entre plusieurs candidats pour ces postes cruciaux.

La question persiste : le nouveau gouvernement parviendra-t-il à répondre aux défis actuels de la France, notamment la crise à Mayotte, tout en évitant les erreurs du passé ? Les regards sont désormais tournés vers les annonces à venir, l'avenir politique du pays étant incertain.