Au cours de la nuit, les forces russes ont déclaré avoir réussi à abattre 77 drones ukrainiens survolant leur territoire. Cet incident souligne l'escalade continue de la guerre en Ukraine et la détermination de Moscou à défendre son espace aérien.

Dans le même temps, une résolution a été adoptée par l'Assemblée nationale française, visant à renforcer le soutien à l'Ukraine. Bien que symbolique, cette résolution a reçu le soutien de plusieurs partis, dont ceux liés à Macron, les socialistes et des membres de la droite. En revanche, la France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN) se sont abstenus ou ont voté contre, mettant en avant des préoccupations concernant l'escalade militaire.

Cette résolution appelle à l'Union européenne à procéder à la saisie des avoirs russes gelés pour financer l'assistance militaire et la reconstruction de l'Ukraine. L’idée de saisir ces avoirs a suscité des débats juridiques parmi les responsables politiques français, certains avertissant des conséquences potentielles sur les investissements étrangers en Europe. Le ministre chargé de l'Europe, Benjamin Haddad, a fait état des avantages que représente cette stratégie dans le contexte des négociations avec la Russie.

Par ailleurs, les ministres des affaires étrangères des pays du G7 se réunissent à Charlevoix, Québec, afin de discuter d'un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. Le ministre américain des affaires étrangères, Marco Rubio, a fait état d'une proposition d'un cessez-le-feu de trente jours, à laquelle l'Ukraine a donné son accord. Cependant, la réponse de la Russie reste en attente.

Cette situation précaire est aggravée par des accusations de sabotage en Pologne, où un citoyen biélorusse a été inculpé pour avoir mené des actes de sabotage à la demande de services de renseignement russes. Les relations internationales continuent de se tendre, la Pologne ayant déclaré être la cible de tentatives de sabotage orchestrées par la Russie depuis le début de l'agression en Ukraine.

Dans les coulisses, des documents révèlent les exigences strictes de Moscou pour toute négociation de paix, insistant sur des choses telles que la reconnaissance de la souveraineté russe sur les territoires ukrainiens occupés, ce qui complique davantage tout espoir de résolution pacifique.

Enfin, le gouvernement britannique a réagi aux tensions diplomatiques en révoquant l'accréditation d'un diplomate russe, dans un contexte où les accusations d'espionnage entre Londres et Moscou n'ont jamais été aussi fortes. Les conséquences de cette guerre continuent d'affecter les relations internationales et de mettre à l’épreuve la solidarité au sein de l'Europe et au-delà.

Restez à l'écoute pour les développements de cette crise, qui semble bien loin d'être résolue !