Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé qu'« il n'y a pas de confiance envers Poutine », lors d’une conférence de presse en ligne depuis la Finlande. Il a souligné que le président russe ne semblait pas prêt à mettre fin à la guerre et utiliserait des conditions supplémentaires pour affaiblir l'Ukraine. Zelensky a exprimé le besoin de discuter directement avec le président américain pour obtenir des informations sur l'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui a touché à la possibilité d'un cessez-le-feu.

Zelensky a réitéré sa préoccupation face à tout accord impliquant l'Ukraine sans la participation active de l'Ukraine elle-même. « Nous ne sommes pas un plat sur la table de Poutine », a-t-il déclaré, remettant en question les réelles intentions de la Russie, souhaitant s'emparer de plus de territoires.

En parallèle, Donald Trump a décrit son entretien avec Poutine comme « productif », et a exprimé l'espoir d'un « cessez-le-feu total, rapidement ». Selon Trump, plusieurs éléments d’un contrat de paix ont été abordés durant leur discussion.

En Russie, le ministère de la défense a rapporté avoir repoussé plusieurs attaques ukrainiennes dans la région de Belgorod, affirmant que ces offensives visaient à discréditer les initiatives de paix des États-Unis. Les tensions persistent, la Russie continuant de faire pression pour l'arrêt total de l'aide militaire occidentale à Kiev.

Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine, insistant sur la nécessité d'avoir un cessez-le-feu « solide, mesurable et vérifiable ». Macron a noté qu’aucun accord significatif ne devrait être négocié sans la présence des Ukrainiens à la table. Toutefois, les discussions autour d’un cessez-le-feu débuteront en Arabie saoudite ce dimanche, avec l'espoir que cela mène vers une paix durable.

Par ailleurs, Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, a exprimé son soutien aux efforts de Trump pour obtenir un cessez-le-feu, tout en rejetant l'idée d'envoyer des troupes italiennes en Ukraine, soulignant que cela ne figure pas à l'ordre du jour.

Les leaders européens discuteront également des implications d'un cessez-le-feu et de l'avenir de l'Ukraine lors d'un sommet qui se tiendra prochainement.