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En direct : guerre en Ukraine - Moscou s'oppose à l'envoi de troupes de l'OTAN en cas de cessez-le-feu

2025-01-23

Auteur: Léa

Dans une déclaration très attendue, la Russie a fermement rejeté l'idée que des troupes de l'OTAN puissent être déployées en Ukraine dans le cadre d'éventuelles négociations de cessez-le-feu. Maria Zakharova, porte-parole du ministère des affaires étrangères, a précisé que cette proposition était tout simplement inacceptable.

Cette réaction de Moscou fait suite à de récentes déclarations du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et du ministre de la Défense allemand, Boris Pistorius, qui ont évoqué la possibilité d'envoyer des troupes de maintien de la paix en Ukraine. Alors que les tensions dans cette région d'Europe de l'Est continuent de croître, la question des forces internationales se pose de manière plus pressante.

En parallèle, au Forum économique mondial à Davos, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a averti que sans un soutien accru aux forces ukrainiennes, la crédibilité de l'Alliance serait mise en péril. Il a souligné l'urgence d'augmenter la production d'armes afin de répondre à la menace russe, décrivant une victoire de Moscou en Ukraine comme un événement qui « saperait la force dissuasive » de l'OTAN et entraînerait des conséquences financières colossales pour ses membres.

L'Allemagne a également pris des mesures concrètes en déployant des systèmes de missiles Patriot pour sécuriser l'aéroport de Rzeszow, en Pologne, un point crucial pour le transit de l'aide militaire à l'Ukraine. Selon Boris Pistorius, ce déploiement vise à assurer la protection de l'espace aérien polonais face aux menaces persistantes.

La situation sur le terrain reste dramatique, avec de récentes frappes russes en Ukraine faisant un bilan tragique : au moins trois morts et plus de cinquante blessés ont été signalés dans diverses régions. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé à un renforcement des sanctions contre la Russie et à l'amélioration des systèmes de défense aérienne pour protéger les civils.

Alors que l'Ukraine continue de résister face aux agressions russes, des discussions sur un éventuel cessez-le-feu et des négociations de paix restent compliquées, chaque partie demeurant inflexible sur ses conditions. Récemment, des rapports ont fait état de bombardements intensifiés dans les régions de Kharkiv et Zaporijia, exacerbant ainsi la crise humanitaire et le besoin urgent d'une intervention internationale.

La situation est d'autant plus tendue que la Pologne envisage de restreindre certaines aides sociales pour les réfugiés ukrainiens, une décision qui pourrait aggraver les tensions internes à l'approche des élections. Le Premier ministre polonais a soutenu des règles plus strictes concernant les allocations pour les réfugiés, une proposition qui ne manquera pas de susciter des débats et des critiques tant au niveau national qu'international.

La guerre perdure, et les effets dévastateurs se font cruellement ressentir tant pour les Ukrainiens que pour la stabilité de toute la région. Les appels à une résolution pacifique se multiplient, mais pour l'instant, les deux camps semblent fermement ancrés dans leurs positions.