En direct : Gouvernement Bayrou - Laurent Wauquiez refuse d'entrer au gouvernement selon des sources proches
2024-12-21
Auteur: Emma
L'ex-ministre socialiste François Rebsamen a déclaré dans un entretien accordé à La Tribune dimanche qu'il est prêt à rejoindre le gouvernement que le Premier ministre François Bayrou cherche à former avant Noël. Depuis 2012, il a refusé à plusieurs reprises des postes ministériels, mais il estime que les circonstances actuelles l'incitent à s'engager.
À 73 ans, Rebsamen évoque une relation de confiance avec François Bayrou, affirmant que le Premier ministre a la culture du compromis nécessaire à la situation actuelle du pays. C'est en tant qu'ancien soutien d'Emmanuel Macron lors des élections présidentielles de 2022 qu’il affiche aujourd'hui sa volonté de réintégrer le gouvernement, tout en continuant à présider l'agglomération dijonnaise.
Parallèlement, la composition du gouvernement avance, a assuré Marc Fesneau, le président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, ajoutant que l'annonce formelle devrait intervenir avant Noël. Fesneau a également fait référence à un soutien élargi aux Républicains dans la formation du nouveau cabinet, visant à instaurer un dialogue avec la gauche malgré le refus de certains de participer au gouvernement.
Le leader des Républicains, Laurent Wauquiez, a quant à lui rejeté les offres d'intégration dans l'exécutif, affirmant que les propositions faites ne correspondaient pas à ses attentes. Il a souligné qu'il ne pouvait envisager un poste sans une feuille de route claire, notamment sans augmentation d'impôts. Cette position arrive dans un contexte où le parti Républicain débat activement des conditions de sa participation à l'exécutif.
Les réunions des membres de Les Républicains ont mis en évidence des divergences au sein du groupe. Alors que des voix se sont élevées pour soutenir l'intégration dans le gouvernement si les conditions étaient remplies, Wauquiez et d'autres dirigeants continuent de demander des garanties sur des points cruciaux tels que le budget et l'économie. En effet, la réduction de la dépense publique ainsi que les questions sur l'immigration sont des sujets de préoccupation majeurs.
En outre, François Bayrou espère que la situation politique se stabilisera rapidement, alors que les tensions montent avec l'approche des échéances électorales. Alors que les négociations se poursuivent, plusieurs politiques, y compris des figures de la gauche, expriment des préoccupations concernant l'absence de mesures concrètes pour stimuler l'économie et le pouvoir d'achat des Français.
Un climat d'incertitude plane aussi sur les débats de confiance qui devront suivre la formation du nouveau gouvernement, alors que des acteurs de la gauche affirment vouloir éviter le chaos au pays. Cette atmosphère complexe pourrait conduire à une attention accrue de la part des électeurs sur les choix des élus, notamment à l'approche des prochaines élections régionales et européennes.
La dette publique de la France, qui a atteint 113,7 % du PIB, est une autre question centrale qui ne manquera pas de ressurgir dans les discussions à venir sur les mesures économiques nécessaires pour redresser la situation du pays. Alors que la majorité présidentielle se débat avec un manque de soutien populaire, les interactions entre les différents partis politiques deviennent cruciales pour la gouvernance.