Israël a récemment intensifié ses attaques au Liban, provoquant une réaction forte du Hezbollah qui se dit prêt à mener une guerre à long terme. Le porte-parole du Hezbollah, Mohammed Afif, a déclaré que leurs forces « disposent de suffisamment d'armements et de munitions pour une guerre prolongée », en référence à la situation tendue qui règne depuis plusieurs semaines. Le conflit a fait de nombreux morts de part et d'autre, suscitant des préoccupations internationales croissantes.

Les récents événements ont été marqués par la mort d'au moins 41 personnes lors de frappes israéliennes, dont 23 dans une localité au nord de Beyrouth. La situation humanitaire se détériore avec des milliers d’habitants fuyant les zones de conflit. Le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, a évoqué des « progrès » possibles vers un cessez-le-feu, tout en précisant que des discussions avec les États-Unis sont en cours.

En parallèle, un rapport du New York Times a révélé que des bipeurs piégés, ayant causé la mort de 30 personnes et blessé plus de 3 000 au Liban, ont été fabriqués par une société taïwanaise. Bien que la société ait démenti, cela souligne les tensions croissantes dans la région.

Les rebelles houthis du Yémen ont également renforcé la portée de leur intervention, en annonçant avoir tiré un missile balistique en direction d'une base militaire israélienne, tandis que l'armée israélienne a réussi à intercepter des menaces venant de l'espace aérien yéménite.

En outre, l’Iran a appelé à l'exclusion d’Israël des Nations unies suite à une frappe qui a tué neuf personnes à Damas, exacerbant encore plus les tensions. Les frappes israéliennes, qui ciblent des positions du Hezbollah en Syrie et au Liban, continuent de faire des victimes, dont des combattants et des civils.

La communauté internationale observe avec inquiétude l'escalade de la violence, alors que les conséquences humanitaires sont déjà palpables. Les conflits au Proche-Orient semblent être à un tournant, et les appels au dialogue se multiplient pour tenter d'éviter une guerre ouverte et prolongée dans cette région déjà si meurtrie.