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En direct du Proche-Orient : l'armée libanaise déploie ses forces dans le sud du Liban après le retrait israélien

2025-01-07

Auteur: Sophie

Les forces armées libanaises ont annoncé via les réseaux sociaux qu'elles avaient commencé leur déploiement dans plusieurs localités du sud du Liban, telles qu'Alma El-Chaab, Teir Harfa et Beit Lif, suite au retrait des positions israéliennes. Le déploiement a débuté à Naqoura, une ville clé située près de la frontière avec Israël et abritant le quartier général de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

Ce mouvement s'inscrit dans le cadre d'un cessez-le-feu établi depuis le 27 novembre, qui stipule que l'armée libanaise doit opérer en coordination avec les casques bleus de l'ONU, tandis que les forces israéliennes se retirent sur une période de soixante jours. Par ailleurs, le Hezbollah a pour mission de retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière, et de démanteler toute infrastructure militaire restante dans la région.

Par ailleurs, la Société américaine d'histoire a récemment condamné l'impact dévastateur de l'action israélienne à Gaza, qualifiant de "scholasticide" la destruction du système éducatif de la région. Des estimations révèlent qu'environ 80% des écoles de Gaza ont été détruites, privant plus de 625 000 enfants d'une éducation. En outre, la destruction de centres culturels et de bibliothèques a été signalée, exacerbant la crise éducative et culturelle.

Sur le terrain, la violence n'est pas en reste. Des affrontements en Cisjordanie ont entraîné la mort de trois Palestiniens par l'armée israélienne, avec des opérations contre-terroristes intensifiées dans la région. La situation est particulièrement tendue, avec des rapportant que 821 Palestiniens ont perdu la vie par les mains israéliennes depuis le début des hostilités, tandis que les pertes israéliennes s'élevent à au moins 28.

À l'international, le ministre des affaires étrangères italiens et d'autres ministres des grandes puissances se réuniront pour discuter des implications régionales de la situation en Syrie. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a cautie l'absence de place pour les "groupes terroristes" dans le futur de la Syrie, insistant sur l'importance d'éviter une nouvelle instabilité dans la région.

Le paysage international est également marqué par des discussions continue sur une trêve à Gaza, avec le Qatar agissant en tant que médiateur. Ces négociations tournent autour de la libération d'otages et de l'établissement d'un cessez-le-feu. Les tensions ne semblent pas se dissiper rapidement, les deux parties étant dans une course contre la montre pour parvenir à des accords durables.

Dans ce contexte, les efforts humanitaires et les réflexions sur l'impact éducationnel post-conflit restent primordiaux, soulignant la nécessité d'une attention internationale sincère et continue.