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En direct de Syrie : Damas annonce un accord historique pour dissoudre tous les groupes armés !

2024-12-25

Auteur: Julie

Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a exprimé un "triste Noël" pour la ville de Bethléem, un symbole du christianisme, en raison des circonstances difficiles qui y règnent. Lors de la messe de minuit, Pizzaballa a souligné l'importance de l'espoir, en remerciant les habitants de Gaza pour leur résilience face à la destruction qui les entoure.

En ce moment, le climat à Bethléem est particulièrement sobre. Le maire Anton Salman a déclaré que, cette année encore, la ville ne célèbre pas Noël comme les années précédentes en raison de l'occupation israélienne. Au lieu d'un grand sapin de Noël sur la place de la Mangeoire, les autorités locales ont choisi de faire entendre la souffrance des Palestiniens à travers des manifestations pacifiques. Un défilé de scouts a eu lieu, portant des pancartes demandant la fin du génocide à Gaza.

Par ailleurs, des révélations sur une enquête militaire israélienne affirment que la présence de troupes israéliennes a eu un rôle indirect concernant l'assassinat de six otages israéliens par le Hamas en août dernier. Les corps des victimes ont été retrouvés dans un puits souterrain, et il a été spécifié qu'ils ont été exécutés juste avant l’arrivée des soldats israéliens. Cela a ravivé les tensions entre les parties impliquées dans le conflit israélo-palestinien.

Dans le même contexte de conflits, les discussions se poursuivent entre Israël et le Hamas, soutenues par des médiateurs comme le Qatar et l'Égypte. Des avancées ont été notées, particulièrement concernant un éventuel cessez-le-feu.

Sur le terrain, le ministère de la Santé palestinien a signalé deux nouveaux décès lors d’un raid israélien à Tulkarem, ce qui rappelle l'intensification des violences en Cisjordanie qui ont coûté la vie à plus de 800 Palestiniens depuis le début des affrontements en octobre dernier.

Récemment, des groupes houthistes ont aussi intensifié leurs attaques, revendiquant un tir de missile sur le centre d'Israël. Cette opération intervient dans un contexte où le premier ministre israélien a demandé la destruction des infrastructures houthistes au Yémen, en réponse à une série de frappes violentes.

En parallèle des tensions, le Qatar a exprimé le désir d'un rétablissement rapide des relations et de la levée des sanctions internationales contre la Syrie, suite à des discussions avec le nouveau pouvoir syrien. Lors d’un point de presse, un porte-parole qatari a même déclaré qu'une fois les crimes de l'ancien régime disparus, il était crucial de lever ces sanctions.

Les nouvelles autorités à Damas, menées par Ahmed Al-Charaa, ont proclamé un accord pour la dissolution de tous les groupes armés du pays. Cet accord exclut toutefois les puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), qui continuent de contrôler de larges territoires dans le nord-est de la Syrie et sont soutenues par les États-Unis. Le porte-parole des FDS a déclaré que l'intégration de ces forces dans l'armée syrienne devrait être discutée de manière directe et sans influence extérieure.

Ce tournant soulève de nombreuses interrogations sur la stabilité future de la Syrie, en plein bouleversement depuis plus d'une décennie. Alors que certains pays cherchent à rétablir des relations avec Damas, la réalité sur le terrain reste complexe et incertaine, notamment face aux défis sécuritaires posés par diverses factions armées.

Des récents rapports d’ONG signalent des informations préoccupantes sur le sort d'enlèvements passés, comme celui de l'évêque Yohanna Ibrahim, toujours introuvable, et du journaliste Austin Tice, dont on a révélé qu'il était quand même vivant en janvier 2024.

La situation est donc à la fois critique et pleine d'espoir. Les regards du monde entier sont braqués sur la Syrie, alors que les négociations et les tensions continuent de façonner le destin de la région.