En direct, cessez-le-feu à Gaza : mise à jour sur la situation
2025-01-23
Auteur: Jean
Khalida Jarrar, récemment libérée par Israël, témoigne de mauvais traitements en prison.
Elle fait partie des 90 prisonniers palestiniens libérés dans le cadre d'un accord de trêve avec le Hamas. Jarrar, membre du bureau politique du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) avoir subi des mauvais traitements en prison, accusations que l'administration pénitentiaire israélienne a niées. Il est important de noter que le FPLP est désigné comme organisation terroriste par plusieurs pays, dont Israël, les États-Unis et l'Union européenne.
Jarrar a connu plusieurs détentions administratives, une pratique controversée en Israël qui permet l'emprisonnement indéfini sans procès. La dernière détention a eu lieu en décembre 2023, la précédant de nombreuses autres périodes de détention entre 2018 et 2019.
Elle déclare : « Depuis 1967, les conditions n'ont jamais été aussi dures qu'aujourd'hui », en faisant référence à des « attaques fréquentes », à l’« usage régulier de gaz lacrymogène », ainsi qu'à des « rations alimentaires insuffisantes ». Elle dénonce également une politique d'isolement sévère exercée par les autorités israéliennes sur les détenus palestiniens, qu'elle décrit comme traités « comme s'ils n'étaient pas des êtres humains ».
Une autre prisonnière libérée, Abla Saadat, épouse du secrétaire général du FPLP, Ahmed Saadat, a également fait état de conditions de détention terribles, qualifiant les prisons israéliennes de « cimetières où les prisonniers se sentent à l'étroit ». Saadat, elle aussi emprisonnée à plusieurs reprises, a affirmé que sa dernière incarcération était « la plus difficile ».
En réponse aux accusations, les autorités pénitentiaires israéliennes ont déclaré qu'elles n'avaient aucune connaissance de tels incidents et que les détenus avaient le droit de porter plainte, ce qui serait fait avec diligence.
Parallèlement, la Cour pénale internationale (CPI) a exprimé des inquiétudes face aux potentielles sanctions qui pourraient peser sur elle et ses membres. Ces préoccupations ont été exacerbées par des déclarations récentes de l'administration Trump, qui avait déjà annulé des décrets précédents concernant les enquêtes menées contre Israël.
En Syrie, la situation est préoccupante, avec l'assassinat d'un photographe de l'agence d'État SANA, ce qui a soulevé des inquiétudes sur la sécurité des journalistes dans un pays déjà en proie à des niveaux extrêmes de violence. Cette tragédie est un rappel sévère des dangers que courent les professionnels des médias dans des zones de conflit.
En Cisjordanie, des milliers de personnes continuent d'être affectées par les opérations militaires israéliennes, alors que des informations rapportent que des centaines de réfugiés de Jénine auraient été contraints de quitter leurs maisons suite aux instructions militaires. Pendant ce temps, des violences ont également été signalées dans la ville de Burqin, où deux jeunes hommes ont été tués par des forces israéliennes, accentuant le climat de tension dans la région.
Concernant le contexte plus large de la région, Donald Trump a officiellement classé les rebelles houthistes du Yémen comme une « organisation terroriste étrangère », relançant des discussions sur la sécurité maritime dans la région. Les répercussions de ces décisions pourraient avoir des implications graves non seulement pour le Yémen, mais aussi pour toute la région du Moyen-Orient.
Alors que la guerre à Gaza continue de s'intensifier, les voix exigeant une paix durable et des solutions humanitaires deviennent de plus en plus pressantes. La communauté internationale est donc appelée à réagir face à cette crise humanitaire croissante.