Dans la nuit du 4 avril, la ville de Kryvyi Rih a été frappée par un missile balistique, entraînant la mort tragique de 18 personnes, dont 9 enfants. Cette attaque a eu lieu dans un quartier résidentiel, proche d'une aire de jeux, et a suscité l'indignation du président ukrainien Volodymyr Zelensky, originaire de cette ville. L'horreur de cette agression rappelle la brutalité des actes militaires de la Russie en Ukraine, un conflit qui continue d'endeuiller de nombreuses familles.

Le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, a également rapporté la mort de cinq personnes à Kharkiv lors d'une attaque par drone, dont une mère, un père et leur fille de 12 ans, soulignant ainsi l'impact dévastateur des hostilités sur la population civile.

Zelensky a dénoncé cette attaque, qualifiant les responsables de « salauds » incapables de compassion. Il a déclaré sur Telegram : « Chaque missile et chaque drone prouve que la Russie ne veut que la guerre. Seule une pression internationale forte sur Moscou pourra faire en sorte que cette guerre prenne fin. » Il a appelé les nations du monde à renforcer le soutien à l'Ukraine, en particulier sur le plan de la défense aérienne, pour stopper cette spirale de violence.

Les forces ukrainiennes continuent de faire face à des attaques répétées, avec des drones russes en nombre croissant. Selon des sources militaires, 51 drones sur 92 lancés par la Russie ont été abattus lors d'une attaque récente. Pourtant, la menace demeure, car les stocks de munitions de l'Ukraine s'amenuisent.

En parallèle, des tensions diplomatiques persistent. L'Allemagne a prévu de ne pas inviter la Russie ni la Biélorussie aux commémorations de la victoire contre l'Allemagne nazie, craignant une instrumentalisation de cet événement par Moscou. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a qualifié cette décision de « recréation des pratiques nazies », exacerbant ainsi les tensions entre les pays concernés.

Il est essentiel de rappeler que la guerre en Ukraine, qui a commencé en février 2022, n'est pas seulement un conflit territorial, mais un affrontement entre des valeurs opposées. De nombreux pays, en particulier ceux de l'OTAN, continuent de soutenir l'Ukraine, tant sur le plan militaire que humanitaire. La communauté internationale est appelée à rester vigilante et à agir contre ces injustices pour protéger les droits humains et la vie de millions d'innocents pris dans le conflit.