Une attaque nocturne de l'armée russe sur des résidences à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d'Ukraine, a causé 21 blessés samedi soir, y compris trois mineurs âgés de 8 à 17 ans, a annoncé le gouverneur régional, Oleg Synegoubov.

Cette escalade de violence s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes, le ministre ukrainien des Affaires étrangères ayant averti samedi que la Russie pourrait cibler des sites nucléaires durant les mois à venir, avec pour objectif d'accabler la population ukrainienne pendant l'hiver en les privant d'électricité.

Dans une autre attaque tragique, deux travailleurs d'une mine dans la région de Donetsk ont perdu la vie suite à une frappe russe, indiquant que la violence continue d'affecter gravement les civils, avec des blessés supplémentaires liés à ces bombardements.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé la frappe de Kharkiv, qualifiant ces bombardements d'inhumains. "La nuit dernière, la Russie a de nouveau frappé une zone résidentielle. Parmi les blessés, se trouvent des enfants", a-t-il déclaré. Environ soixante résidents ont été évacués de l'immeuble touché, et les services de secours sont actuellement à l'œuvre pour fournir l'assistance nécessaire.

Selon les informations, six personnes ont été hospitalisées, dont deux dans un état grave. Les autorités continuent d'exhorter les citoyens à rester vigilants lors des alertes aériennes.

Le président a également salué les récentes frappes ukrainiennes contre des installations militaires russes, soulignant que ces attaques visaient des arsenaux essentiels pour les forces d'occupation. "Nous agissons pour protéger notre peuple et préparer notre défense contre l'agression continuelle de la Russie", a-t-il ajouté.

Au milieu de cet environnement de conflit, la Russie a annoncé son refus de participer à un sommet prévu par l'Ukraine pour discuter des voies de résolution du conflit en novembre, ce qui pourrait compliquer les efforts diplomatiques en cours.

Alors que la situation continue de se détériorer, les alliés de l'Ukraine restent en discussions sur l'éventualité d'un soutien accru, en particulier en ce qui concerne les armes et les équipements militaires afin de faire face à la menace grandissante posée par les attaques russes.