
«En CDI, j’étais très bien payé. En free-lance, je gagne trois fois plus» : hacker éthique, Toufik a plus que jamais la cote
2025-03-10
Auteur: Marie
Le monde numérique serait-il devenu le Far West du XXIe siècle ? D'un côté, on trouve les malfaiteurs, les black hats, ces cybercriminels choisis pour mener des actions illicites. De l'autre, les white hats, des hackers éthiques qui œuvrent pour la sécurité et la protection des données. "Tout le monde se côtoie car la méthode de travail reste similaire. C'est l'intention qui fait la différence", explique Toufik Airane, un hacker éthique franco-marocain de 33 ans, qui a choisi d'utiliser ses compétences pour le bien commun. Pour lui, la dimension éthique n'est pas simplement un choix de carrière, mais une évidence.
Dans sa carrière, Toufik a vite compris que le pouvoir et la connaissance viennent avec une responsabilité immense. En tant que hacker éthique, il a accès à des informations sensibles et doit donc établir une relation de confiance avec ses clients. "Dans les entreprises, j’ai accès à tout, et chacun de mes gestes doit être réfléchi. La transparence et l’intégrité sont primordiales".
Toufik a également partagé qu'il gagne trois fois plus en tant que free-lance qu'il ne le faisait en CDI, une réalité qui attire de plus en plus de professionnels vers le statut d'indépendant. Cela soulève une question cruciale pour les métiers de la technologie : comment évoluer dans un environnement où la demande pour des compétences éthiques ne cesse de croître, et où les risques liés à la cybersécurité sont de plus en plus présents ? Avec une croissance galopante des cyberattaques à l’échelle mondiale et une prise de conscience accrue de l’importance des hackers éthiques, la carrière de Toufik illustre parfaitement que les opportunités ne cessent de se multiplier pour ceux qui choisissent de défendre le bien dans un monde digital de plus en plus complexe.