
Elections législatives dans le Jura : Marie-Christine Dalloz réélue avec brio !
2025-04-06
Auteur: Pierre
Pas de surprise lors de ce second tour des élections législatives partielles dans la 2e circonscription du Jura. Ce 6 avril, la députée sortante Marie-Christine Dalloz (Les Républicains) a triomphé avec 73,76 % des voix, soit 13 040 suffrages. Elle a une fois de plus largement devancé Gilles Guichon du Rassemblement National, qui a recueilli 26,24 % des voix (4 640 voix).
Il est important de rappeler que ce scrutin fait suite à l'annulation des élections de juillet 2024, en raison de l'inéligibilité du candidat RN de l'époque, Thierry Mosca. Cette fois-ci, le taux d'abstention a de nouveau été très élevé, atteignant 65,83 % des électeurs, contre 62,47 % au premier tour, ce qui soulève des questions sur la mobilisation citoyenne dans cette circonscription.
Marie-Christine Dalloz, âgée de 67 ans et députée de cette circonscription depuis 2007, a consolidé sa position en augmentant son avance sur le RN depuis le premier tour du 30 mars, où elle avait obtenu 54,10 % des suffrages. En parallèle, il est à noter que Dalloz a été conseillère départementale du Jura depuis 2015, témoignant ainsi d'une longévité et d'une notoriété qui lui sont bénéfiques.
Le scrutin a également été marqué par une étrange saga entourant son prédécesseur, Thierry Mosca, dont la candidature avait été validée malgré sa mise sous curatelle renforcée. Des faits avaient surface indiquant qu'il était poursuivi pour des anomalies dans le versement des salaires, ce qui a suscité un véritable tollé au sein de la population.
La polémique avait même conduit à un recours déposé par une candidate du NFP, Evelyne Ternant, dénonçant un "scandale démocratique" au Conseil constitutionnel. Ce dernier a finalement jugé reçuble ce recours, et l'affaire continue de faire débat dans le paysage politique local.
Ces élections partielles, bien qu'attendues par certains, révèlent une fracture au sein de l'électorat, avec un taux d'abstention qui interpelle. Comment la députée réélue compte-t-elle gérer cette désaffection électorale ? Une question que beaucoup se posent alors qu'elle reprend son siège.