Un rouge éclatant illumine la carte électorale des comtés américains après le 5 novembre, témoignant d'une avancée significative de Donald Trump à travers le pays. Ce triomphe retentissant repose majoritairement sur des changements démographiques notables : le vote des femmes, des jeunes et des minorités noires et latinos qui ont massivement soutenu le candidat républicain. Le discours ferme de Trump contre l'immigration illégale et l'idéologie woke, ainsi que son engagement à améliorer le niveau de vie des classes populaires, ont su séduire un large éventail d'électeurs.

Cependant, un autre groupe délicat mais déterminant a également joué un rôle crucial : la communauté arabe et musulmane, qui représente environ 1% de la population américaine. Ce basculement électoral s'est particulièrement illustré à Dearborn, dans l'État-clé du Michigan, où 42% des électeurs ont choisi Trump, contre 36% pour Kamala Harris.

Ce vote arabe, bien que moins visible sur le plan national, reflète des préoccupations spécifiques au sein de cette communauté. Beaucoup d'électeurs arabes ont été attirés par la promesse de Trump de lutter contre le terrorisme et de garantir la sécurité, tout en espérant que les politiques républicaines ne seraient pas catastrophiques pour leurs intérêts.

De plus, le soutien de la communauté arabe à Trump pourrait également s'expliquer par une défiance envers le Parti démocrate, perçu par certains comme trop éloigné de leurs réalités et préoccupations. Les tensions géopolitiques et les débats sur l'immigration jouent également un rôle dans cette dynamique.

Alors que la communauté arabe continue de peser dans la balance électorale, il sera intéressant de voir comment ses préoccupations évolueront avec les nouvelles législatives. La surprise du vote arabe pour Trump lors de cette élection pourrait ainsi être le prélude d'un changement plus large dans la politique américaine, redéfinissant des alliances et des aspirations au sein de la démocratie américaine.