Le jour tant attendu des élections présidentielles américaines approche à grands pas, avec un scrutin prévu pour le 5 novembre. Lors du dernier week-end de campagne, Donald Trump et Kamala Harris se sont livrés à une bataille acharnée pour séduire les électeurs. L'ancien président a pour sa part intensifié ses attaques, comme il l'a toujours fait tout au long de sa campagne.

Lors d'un meeting en plein air à Lititz, en Pennsylvanie, un État clé, Trump a réitéré ses accusations selon lesquelles l'élection de 2020 aurait été volée par Joe Biden. Mais surtout, il a ouvertement agressé les journalistes présents, les qualifiant de diffuseurs de fausses informations, une affirmatoin qui a retenu l’attention des médias et des analistes politiques.

Des discours de plus en plus violents

Sa diatribe à l'encontre des médias a atteint des sommets inquiétants. Évoquant le vitrage blindé installé autour de lui après avoir été victime de deux tentatives d'assassinat, Trump a fait une déclaration troublante, sous-entendant qu'il faudrait tirer à travers les journalistes pour l'atteindre. Il a dit sans détour que cela ne le dérangeait pas, une phrase qui crée une onde de choc parmi le public et les membres des médias.

Pour tenter de désamorcer cette polémique à deux jours des élections, les équipes de Trump ont rapidement pris la parole. Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne, a précisé que Trump ne voulait pas inciter à la violence contre les journalistes. Selon lui, l’ex-président souhaitait simplement avertir les médias des risques auxquels ils s'exposaient en le protégeant. Ce commentaire révèle un véritable paradoxe : un appel à la protection qui semble masquer une menace sous-jacente.

Des meetings à l'approche du scrutin

Alors que la tension monte et que chaque mot compte, les questions demeurent sur l’impact de ces déclarations sur l'électorat. Trump continuera de tenir des meetings jusqu'au dernier moment, dans une tentative désespérée de mobiliser ses partisans et de maximiser son nombre de voix dans les États cruciaux. Selon son agenda, il sera en Caroline du Nord ce matin, avant de retourner en Pennsylvanie dans l’après-midi et de conclure sa campagne dans le Michigan ce soir.

L’atmosphère est tendue, et la campagne de Trump pourrait être plus que jamais marquée par la controverse. Que va-t-il encore dire avant que le rideau ne tombe sur cette élection cruciale? Restez à l'affût!