Introduction

La tension est à son comble alors que deux marins d'exception se disputent la tête de course à l’approche du cap Horn : Charlie Dalin, au tempérament réfléchi, et Yoann Richomme, le tacticien audacieux. À l’heure actuelle, le vent semble indécis, mais une chose est sûre : ce duel promet d’être inoubliable. Jamais un tel affrontement n’a été aussi serré depuis 2012, lorsque François Gabart a franchi le cap avec à peine 1h20 d'avance sur Armel Le Cléac’h.

Les commentaires de Charlie Dalin

« Qui va gagner ? Mystère. En longitude, je suis un peu devant Yoann, mais il doit absolument naviguer en droite ligne pour éviter l'empannage. Cela dit, il aura certainement le nouveau vent en premier », a commenté prudemment Charlie, le skipper du bateau MACIF Santé Prévoyance. Après avoir déjà franchi en tête les grands caps Bonne Espérance et Leeuwin, il espère maintenant un triplé, tout en restant conscient que les conditions de mer, bien que gérables, s’annoncent particulièrement violentes près de l’archipel de la Terre de Feu. « Attendez-vous à des rafales à plus de 30 nœuds, potentiellement jusqu’à 35 », a-t-il précisé en évoquant les défis qui l'attendent.

Le passage du cap Horn

S'il est en tête, Charlie se souvient qu'il a traversé le cap Horn par nuit lors de sa précédente tentative, sans même pouvoir l’apercevoir. Cette fois, il espère faire le passage de jour et vivre l’expérience pleinement.

Conditions climatiques difficiles

Enveloppés comme des oignons, les navigateurs font face à des températures froides extrêmes. Charlie a dit prendre toutes les précautions nécessaires pour lutter contre le froid : « J’ai des couches et des couches de vêtements. Je ne peux pas attendre de commencer à les enlever petit à petit ! » Dans la zone de vie de son bateau, la température est à peine de 9°C, tandis que certains concurrents affrontent des conditions même plus sévères avec des chutes de neige.

La lutte d’Isabelle Joschke

Isabelle Joschke, de son côté, s'accroche dans un contexte difficile, cherchant à maintenir ses mains au chaud tout en étant en compétition directe avec Jean Le Cam. Le froid est intense sur l'eau, et elle lutte pour garder son esprit concentré tandis que les vagues l’attaquent.

Les défis d’Isabelle

« Une bataille constante », a déclaré Isabelle. « On finit toujours par se retrouver sur l'eau. C'est fascinant de voir comment des bateaux si différents peuvent se croiser », a-t-elle ajouté en décrivant le combat sans relâche contre les zones de calme qui affectent d'autres marins, comme Tanguy Le Turquais et Benjamin Ferré, coincés dans des zones de lutte intense.

Suspens autour du cap Horn

Le suspens continue autour du cap Horn, avec des distances qui se réduisent, mais la course est souvent sévèrement affectée par la météo capricieuse et la stratégie des navigateurs. Alors que la compétition atteint son paroxysme, tous les regards sont rivés sur les deux leaders. Qui sera couronné vainqueur de ce défi marin épique ? Le duel approche de son dénouement, et le cap Horn pourrait s’avérer déterminant dans cette incroyable aventure.