Nation

"Du sel sur des blessures encore ouvertes" : Fontjoncouse traumatisée par une rave sur des terres brûlées

2025-08-31

Auteur: Marie

Une rave controversée dans les Corbières

Lundi 1er septembre, ou mardi 2 septembre ? La date de la fin de la rave à Fontjoncouse demeure floue. Cet événement, dénoncé par le préfet de l'Aude et le maire, a soulevé une onde de choc dans une région meurtrie par un incendie dévastateur.

Des milliers de fêtards sur des terres brûlées

Dans la nuit du 29 au 30 août, les premières voitures de fêtards ont afflué vers le domaine de Palats. Malgré la présence des gendarmes, le flot ininterrompu des participants a rapidement débordé les mesures de sécurité. Certains n'ont pas hésité à pousser un véhicule des forces de l'ordre pour laisser passer leurs propres voitures.

Des mesures d'urgence pour contenir le rassemblement

Samedi, le préfet a admis que les autorités avaient été rapidement dépassées. Un renfort de 150 gendarmes mobiles et CRS a été déployé pour contrôler le nombre de participants, limitant celui-ci à environ 3 000 teufeurs.

Des habitants en détresse

Alors que des habitants passaient leurs nuits dans des gymnases et craignaient pour leurs maisons, la directrice de cabinet de la préfecture, Amélie Trioux, a exprimé son indignation : "C'est une situation indécente. On jette du sel sur des blessures encore ouvertes." Les élus et riverains ont fait part de leur colère face à ce désastre.

L'incertitude persiste sur la fin de la rave

Dimanche soir, une nouvelle nuit de musique s'annonçait, laissant la question de la fin du rassemblement en suspens. La préfecture a assuré son soutien aux élus pour un futur nettoyage de la zone. Pendant ce temps, les forces de l'ordre continuaient leurs contrôles, piégeant même un individu espagnol qui refusait de se conformer aux ordres.

Justice et mesures à venir

Bien que la rave se termine, la justice ne restera pas les bras croisés. Des enquêtes sont en cours, et des actions judiciaires sont promises. Le préfet a alerté que les identifications et les preuves recueillies donneront lieu à des poursuites, rappelant que l'absence de verbalisations immédiates ne veut pas dire que les coupables échapperont à la justice.