
Droits de Douane : Le Gouvernement Alerté sur les Risques de Chômage selon Marc Ferracci
2025-04-09
Auteur: Jean
Des Filières en Danger : L'alerte du Ministre Ferracci
Marc Ferracci, ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie, a évoqué de potentielles difficultés pour plusieurs secteurs clés en France lors d'un entretien sur franceinfo. En effet, avec l'activation de nouveaux droits de douane américains, des industries comme la cosmétique, le luxe, l'aéronautique et l'industrie mécanique pourraient être durement touchées. Ferracci a déclaré : "Ces nouveaux tarifs peuvent sérieusement affecter notre économie."
L'Emploi Menacé : Une Situation Alarmante
Le ministre n'a pas caché ses préoccupations concernant le risque de suppression d'emplois. "Si ces droits de douane se prolongent, les conséquences sur l'emploi seront inévitables," a-t-il averti. Le processus de la hausse des prix, résultant des augmentations de tarifs, reste incertain : "Allons-nous voir les entreprises répercuter ces 20 % sur le prix de vente, ou feront-elles des concessions sur leurs marges ?" Cette situation incertaine soulève des questions difficiles.
Une Réponse Politique : Vers une Diminution des Droits de Douane?
Ferracci a exprimé l'ambition de réduire les tensions tarifaires à court terme, en sollicitant une baisse des droits de douane pour prévenir toute récession et perte d'emplois. "Nous devons simplifier la vie économique de nos entreprises," a-t-il ajouté, en indiquant que des réformes sont en cours de discussion au sein du Parlement. L'objectif est de permettre aux industriels d'accéder à des coûts énergétiques compétitifs et d'évaluer la possibilité de réduire les impôts sur la production.
Un Débat Ouvert : Financement de la Protection Sociale en Question
Ferracci a relancé le débat autour du financement de la protection sociale, reconnu comme trop lourd pour les entreprises. La question se pose : doit-on privilégier une fiscalité sur la consommation, comme la TVA, ou d'autres prélèvements, pour alléger le fardeau fiscal sur le travail ? Le ministre insiste sur l'importance d'un débat ouvert, affirmant que si la situation ne s’améliore pas, ce sont les petites entreprises et les emplois industriels qui risquent de souffrir.