Ce mercredi, Donald Trump a officiellement annoncé la mise en place de nouveaux droits de douane réciproques sur les importations provenant de divers pays du monde entier. Ce développement, qualifié de « jour de la libération » pour les États-Unis, aura des répercussions profondes sur les relations commerciales internationales.

Les nouvelles taxes, qui entreront en vigueur le 5 avril à 6h01 (heure de Paris), imposeront un tarif d’au moins 10 % sur tous les produits entrant aux États-Unis. Mais la véritable tempête se profile le 9 avril lorsque des droits de douane majorés frappant des économies majeures comme la Chine (34 %) et l'Union européenne (20 %) seront appliqués.

Dans un climat déjà tendu, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a conseillé aux pays touchés de « se préparer au choc et d'attendre de voir comment la situation évolue », soulignant les dangers d'une escalade en cas de réponse immédiate.

Pour le président Trump, ces droits de douane ne sont pas seulement une réponse à des pratiques commerciales jugées déloyales, mais également une stratégie pour redynamiser l’industrie américaine, réduire le déficit commercial, et renforcer l'emploi. Cependant, cette approche pourrait également engendrer un risque inflationniste non négligeable.

À Paris, Emmanuel Macron a convoqué les représentants des secteurs concernés à l'Élysée à 16 heures pour discuter de l'impact de ces annonces. Le président français a pour mission d'évaluer les dommages potentiels que ces nouvelles taxes pourraient engendrer sur l'économie française et européenne, et de préparer des mesures de riposte. La discussion portera également sur les plans à long terme pour protéger les industries vulnérables et assurer la compétitivité de la France sur la scène mondiale.

Les spéculations vont bon train quant à la réaction de l'Europe face à ces mesures. La France, qui a toujours plaidé pour un système commercial équitable, pourrait envisager de répondre par des contre-mesures si les négociations échouent.