Dramatique Petits Secrets de la Brigade "Anne de Kiev" : 1 700 Soldats Désertent Avant Même le Combat
2025-01-02
Auteur: Louis
La situation au sein de la brigade "Anne de Kiev", récemment formée et équipée par la France, est de plus en plus préoccupante. En effet, 1 700 des 2 300 soldats de la brigade ont déserté avant même d'être déployés sur le front. Ce chiffre alarmant a été révélé par le journaliste ukrainien Iouri Boutoussov, qui a exprimé de vives critiques à l'encontre du commandement militaire ukrainien.
L’enquête menée par le Bureau d’enquête de l’État est en cours, suite aux accusations d’abus de pouvoir et de désertion, selon la porte-parole Tatyana Sapian. Les soldats, qui avaient reçu leur formation en France, sont confrontés à des conditions de préparation jugées chaotiques. Boutoussov rapporte que de nombreux soldats ont déserté non seulement avant le déploiement, mais aussi pendant leur formation, créant un climat de désespoir au sein de l'unité.
Une partie des déserteurs a été envoyée dans d'autres unités, entraînant une perte nette de cohésion. Ce que reste de la brigade a été affecté à Pokrovsk, un des secteurs les plus chauds du front Est, faisant naître des inquiétudes sur leur sécurité et leur préparation. Le commandant de la brigade a été démis de ses fonctions, tout comme plusieurs de ses subalternes, ce qui en dit long sur l’ampleur de cette crise.
En plus de ces problèmes organisationnels, il est révélateur que la brigade n'a pas été dotée des équipements modernes essentiels, tels que des drones et du matériel de brouillage électronique. Ces absences ont conduit à des pertes importantes dès les premiers affrontements, selon des sources proches de l'unité. "C'est une attitude criminelle envers la vie des soldats", a accusé Boutoussov, appelant à des réformes urgentes dans le commandement militaire.
La députée ukrainienne Mariana Bezougla, connue pour ses critiques acerbes, s'est également exprimée sur cette brigade qu'elle a qualifiée de "brigade zombie", insistant sur son utilisation à des fins de propagande plutôt qu'opérationnelles. La situation s'empire alors que les tensions continuent d'augmenter sur le terrain.
Le président français Emmanuel Macron, lors de sa visite au début d’octobre, avait soutenu ces efforts en fournissant à la brigade 128 véhicules de transport, des chars AMX-10, des canons automoteurs Caesar, et divers autres matériels militaires. Pourtant, ces efforts risquent d'être vains si des changements structurels ne sont pas apportés dans la formation et l'équipement des troupes. Les enjeux sont maintenant plus importants que jamais, alors que le pays fait face à un conflit prolongé et meurtrier.