Dans une nouvelle déclaration, Donald Trump a évoqué l'existence d'un groupe qu'il appelle le « Parti paniquiste », qu'il décrit comme regroupant « les gens faibles et stupides ». Selon lui, cette dynamique est alimentée par la chute des marchés boursiers et l’incertitude provoquées par ses propres décisions tarifaires. Le président américain a encouragé la population à « être forts, courageux et patients – la grandeur en sera le résultat ! » sur son réseau social Truth Social. Malgré ses encouragements, l’affrontement avec la Chine semble ouvrir la voie à des mois de tensions et d'imprévisibilité.

En effet, le 7 avril, au lieu de chercher des compromis, Donald Trump a déclaré qu'il souhaitait voir la Chine se rendre sur le plan commercial, qualifiant ainsi le pays de « plus grand abuseur de tous ». Cependant, cette demande de capitulation est peu réaliste, les deux nations étant à un tournant crucial de leur relation.

Suite à une décision de Pékin d’imposer des tarifs de 34 % en réponse aux droits de douane américains, Washington est monté d’un cran dans l'escalade des tensions. Dans un post sur Truth Social, Trump a donné à la Chine un ultimatum, affirmant qu’ils avaient jusqu’au lendemain pour retirer ces taxes, sinon les États-Unis augmenteraient leurs propres tarifs à 50 %. Une telle mesure porterait alors les droits de douane américains sur les importations chinoises à un stupéfiant 104 %, après avoir déjà ajouté 20 % de droits de douane au cours de son précédent mandat.

Il est évident que cette guerre commerciale n'est pas seulement une question d'économie, mais aussi d'image de puissance pour Trump, en cette période électorale cruciale. De nombreux experts estiment que cette stratégie pourrait engendrer davantage de difficultés pour les consommateurs américains, qui verront probablement les prix des produits chinois s’envoler. Reste à savoir si Trump parviendra à défendre sa position durant cette tempête économique grandissante.