Depuis le début de la campagne présidentielle américaine, Donald Trump n'hésite pas à s'en prendre à Kamala Harris lors de ses discours, remettant souvent en question ses origines et son bilan en tant que vice-présidente. Samedi à Prairie du Chien, dans le Wisconsin, Trump a franchi une nouvelle étape en insinuant que ses capacités mentales étaient réduites, la qualifiant de « mentalement déficiente » et critiquant son leadership.

Lors de sa tirade, Trump a déclaré : « Kamala est mentalement déficiente. Si un républicain avait fait ce qu'elle a fait, il aurait été destitué. » Il a également tenté de rabaisser Harris en transformant son prénom et en la qualifiant de « très bête », avant de poursuivre son attaque avec des propos dégradants, affirmant : « Joe Biden est devenu déficient mental et Kamala (Harris) est née comme ça. Elle est née comme ça. Si vous réfléchissez bien, seule une personne mentalement handicapée aurait pu laisser notre pays en si mauvais état.

Ces commentaires ont suscité une onde de choc parmi les associations de défense des droits des personnes handicapées. Maria Town, présidente de l'Association américaine des personnes handicapées, a réagi en déclarant que ces déclarations de Trump en disent davantage sur lui-même et ses idées préconçues que sur Harris ou sur les personnes handicapées en général. Ella a souligné que de tels propos renforcent les stéréotypes négatifs et la stigmatisation des personnes vivant avec des handicaps.

Il est important de noter que ce n'est pas la première fois que Trump se moque des personnes handicapées. Au fil des ans, il a ridiculisé Joe Biden pour son bégaiement ainsi qu'un journaliste souffrant d'un handicap physique. Avec de telles déclarations, Trump expose non seulement son manque de respect envers Harris, mais également un profond mépris envers l'ensemble des personnes handicapées, largement condamnées pour leur dignité.

Alors que la campagne avance, il est crucial que les électeurs prennent conscience de ces attitudes toxiques et de l'impact qu'elles peuvent avoir non seulement sur le discours politique, mais aussi sur la société dans son ensemble.