Dans un retournement de situation choc, le président américain Donald Trump aurait convaincu Israël de ne pas attaquer les sites nucléaires iraniens, mettant l'accent sur la diplomatie plutôt que sur les frappes militaires, selon le New York Times.

D'après des sources anonymes au sein de l'administration, Israël planifiait des frappes en mai pour empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire, espérant un soutien indéfectible des États-Unis. Cependant, après des débats internes, Trump a choisi de privilégier le dialogue, comme il l'a expliqué au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou lors de leur récente rencontre à la Maison Blanche.

Alors qu'Israël espérait obtenir un feu vert militaire de Washington, le contexte a changé. Les propos de Trump concernant les houthis yéménites, soutenus par l'Iran, ont révélé une position ferme : "Chaque tir des Houthis sera traité comme un acte armé iranien, et Téhéran en subira les conséquences", déclarait-il sur Truth Social.

Il est à rappeler qu'en 2018, durant son premier mandat, Trump avait décidé de retirer les États-Unis d'un accord international crucial qui limitait les activités nucléaires iraniennes contre la levée de certaines sanctions. Les États-Unis et leurs alliés soupçonnent depuis longtemps l'Iran de chercher à se doter de capacités nucléaires militaires.

Téhéran, de son côté, rejette fermement ces accusations, affirmant son droit à l'énergie nucléaire à des fins civiles. Maintenant de retour au pouvoir, Trump incite l'Iran à entamer de nouvelles négociations tout en menaçant d'une action militaire en cas d'échec des discussions.

Dans un contexte de tensions croissantes, les deux pays, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont récemment eu des échanges médiés par le sultanat d'Oman concernant le nucléaire. De nouvelles négociations sont déjà planifiées pour ce samedi en Italie.