
Donald Trump : 21 jours de golf en 77 jours de présidence !
2025-04-07
Auteur: Chloé
Taper un coup parfaitement droit, réussir un long putt ou s’approcher du drapeau lors d’une sortie de bunker délicate… Ceux qui ont déjà touché à la petite balle blanche le savent : essayer le golf, c’est souvent l’adopter pour la vie, ou presque.
Pour Donald Trump, ce dicton a pris tout son sens dès les années 1960. Alors étudiant à l’université de Fordham, puis à la Wharton School, il découvre le golf grâce à ses camarades de classe. Depuis, la passion du 47e président des États-Unis n’a cessé de grandir. Non seulement il a perfectionné son jeu, mais il a également transformé cette passion en un véritable empire, acquérant pas moins de 18 parcours de golf à travers le monde. À ce jour, sa carrière politique bien remplie ne semble pas freiner ses élans sur le green.
Alors que la politique mondiale connaît des bouleversements, une question demeure : combien de temps Trump passe-t-il sur le golf ? Selon plusieurs médias américains, durant son premier mandat (2017-2021), il a passé environ 22 % de son temps sur un parcours, soit un total de 310 jours. Mais qu'en est-il depuis son retour à la présidence le 20 janvier dernier ?
D'après le site Trump Golf Track, qui suit ses activités « golfiques », Trump a déjà consacré 21 jours au golf durant ses 77 premiers jours de mandat. Cela représente presque 27 % de son temps ! Dans un article publié le 20 février, le Washington Post révélait que durant les 31 premiers jours de sa présidence, le milliardaire avait déjà passé 10 journées sur les greens. Par exemple, alors que ses politiques douanières faisaient trembler l’économie mondiale, Donald Trump préférait jouer au golf en Floride. Le sénateur démocrate Chuck Schumer a même ironisé en disant : « Néron jouait du violon, Trump golfe. » Bien entendu, ces escapades ont un coût pour les contribuables américains, suscitant des critiques importantes sur ses priorités.
Remarkablement, Trump continue d'utiliser le golf comme un moyen de distraction face à la pression politique. Ses adversaires politiques ne manquent pas d'exprimer leurs préoccupations face à cette apparente désinvolture, tandis que ses partisans voient dans cette passion un aspect de son authenticité. La question qui demeure est donc : comment ce temps passé sur le parcours de golf influencera-t-il vraiment sa présidence et ses décisions politiques à venir ? La réponse pourrait en surprendre plus d'un.