La première phase de l'accord de trêve entre le Hamas et Israël se déroule selon le calendrier prévu. Le mouvement islamiste palestinien s'apprête à libérer samedi quatre otages israéliennes retenues à Gaza dans le cadre du second échange de prisonniers avec l'État hébreu, comme l'a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un haut responsable du Hamas, le 21 janvier. Les négociations visent à obtenir la libération totale de 33 otages qui se trouvent dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, étalée sur une période de six semaines.

Le climat autour de cet échange est tendu. Le président américain Donald Trump a exprimé des doutes quant à la durabilité de ce cessez-le-feu, affirmant : "Ce n'est pas notre guerre, c'est leur guerre. Mais je ne suis pas confiant." Malgré cela, il a réaffirmé son soutien indéfectible à Israël, se présentant comme un "pacificateur".

Du côté israélien, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a remercié Donald Trump pour son soutien, tout en promettant que l'avenir des relations entre Israël et les États-Unis sera rayonnant. "Je pense que retravailler ensemble va porter notre alliance à de nouveaux sommets", a-t-il déclaré.

Par ailleurs, les tensions en Cisjordanie occupée persistent. Suite à la levée des sanctions américaines contre des colons israéliens accusés de violences, le ministère palestinien des Affaires étrangères a exprimé des préoccupations, soulignant que cela pourrait inciter à davantage de confrontations.

Alors que les discussions continuent autour de la trêve, de nombreux observateurs restent sur leurs gardes, espérant que cet accord pourrait mener à une paix durable. La situation à Gaza, marquée par des années de conflits, reste complexe et délicate, avec des enjeux humanitaires importants au cœur des préoccupations internationales.