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Israël a intensifié ses bombardements dans la bande de Gaza cette nuit, marquant une escalade sans précédent depuis le cessez-le-feu du 19 janvier. Selon les rapports du ministère de la Santé contrôlé par le Hamas, ces frappes ont causé la mort d'au moins 413 personnes, un chiffre alarmant qui soulève des inquiétudes internationales.

"Le Hamas doit comprendre que les règles du jeu ont changé", a déclaré le ministre de la Défense israélien, Israëel Katz, après les frappes meurtrières. Katz a menacé que si le Hamas ne libérait pas immédiatement tous les otages capturés, "les portes de l'Enfer vont s'ouvrir". Ce faisant, il a réaffirmé la détermination d'Israël à poursuivre les combats jusqu'à la libération totale des otages.

Sur le plan international, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "choqué" par ces frappes. Il a appelé à un respect strict du cessez-le-feu et à la réintroduction d'une aide humanitaire sans entrave. Divers pays du monde entier, dont l'Iran, la Jordanie, l'Arabie Saoudite et le Royaume-Uni, ont exprimé leur indignation face à cette escalade de la violence. La France a également appelé à un "arrêt immédiat des hostilités" pour protéger la vie des civils à Gaza.

Tragiquement, le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Essam al-Dalis, a été tué lors de ces frappes, marquant une perte significative pour le mouvement islamiste. Dans un communiqué de condoléances, le Hamas a confirmé la mort de Dalis et de plusieurs autres dirigeants. Cette situation a suscité la colère de proches d'otages qui implorent le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de "mettre fin à ces attaques" afin de protéger la vie de leurs êtres chers retenus.

Israël justifie ces attaques par le refus « répété » du Hamas de libérer les otages et promet une réponse militaire plus forte à l’avenir. En outre, le gouvernement israélien a confirmé que ces frappes avaient été menées avec la coordination des États-Unis, renforçant ainsi les liens étroits entre ces deux alliés.

Les tensions continuent d’augmenter dans la région, et le frère de l’un des otages, ayant parlé au nom des familles, a tiré la sonnette d'alarme : "Chaque jour sans cessez-le-feu est un jour de danger accru pour nos proches." La situation reste critique et les appels à la paix et à la négociation se font de plus en plus pressants.