Gérald Darmanin a annoncé le lancement de son mouvement "Populaires" lors de sa rentrée à Tourcoing.

"Je vous propose, au sein d’un nouveau lieu de réflexion, que tout le monde peut rejoindre, de prendre le temps de penser à l’avenir," a déclaré le ministre de l’Intérieur.

Ce mouvement, intitulé "Populaires", vise à rappeler chaque jour que seules les inspirations du peuple comptent. Darmanin a précisé qu’ils seraient "nombreux à ne pas soutenir un gouvernement qui voudrait augmenter les impôts".

"Je soutiens le gouvernement de Michel Barnier," a affirmé Darmanin, précisant que l'augmentation des impôts serait contraire aux résultats des élections et à leur politique des dernières années.

Il a également souligné que l'augmentation des impôts décourage l'initiative et pourrait mener à des ouvertures d'usines à chômage, tout en affirmant que l'argent des plus aisés devrait être investi dans la création d'emplois plutôt que dans les caisses publiques.

Darmanin a exprimé sa volonté de renouer avec la "France populaire". Il a déclaré : "Le bloc central que nous représentons est en rupture avec les personnes modestes" et a appelé à ne pas ignorer les préoccupations du peuple français.

Édouard Philippe, fondateur d'Horizons, a également pris la parole lors de cet événement, insistant sur l'importance de soutenir le gouvernement Barnier pour assurer sa réussite. "C’est notre responsabilité à tous de garantir que le gouvernement puisse avancer avec la plus de stabilité possible," a-t-il ajouté.

L'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve a critiqué la situation actuelle, déplorant l'"irrationalité et le sectarisme" qui ont mené à la nomination de Barnier. Selon lui, cela crée des divisions au sein de la gauche et a des répercussions négatives sur la capacité du gouvernement à agir efficacement.

Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, a également exprimé son opposition à l'idée d'organiser une primaire pour désigner un candidat unique pour la gauche, arguant que cela pourrait engendrer davantage de divisions.

Marion Maréchal, ancienne membre du Rassemblement National, a signalé qu'elle allait mener une nouvelle initiative politique, appelant à une union des droites pour rassembler des forces politiques variées afin d'arriver au pouvoir.

Au sein de ce climat politique, 27 députés macronistes ont exprimé leur opposition à une hausse des impôts, affirmant qu'il est impensable de renoncer à la stabilité fiscale après des années de baisse.

Michel Barnier, alors attendu pour son discours de politique générale, doit faire face à des défis importants en matière de finances publiques. Il s’est déjà exprimé sur la nécessité de protéger les travailleurs et ceux qui produisent en évitant une nouvelle fiscalité.

Alors que les débats s’intensifient autour des choix budgétaires, les tensions augmentent également au sein des différents partis. Les semaines à venir seront cruciales pour définir l'orientation politique du nouveau gouvernement.