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Le cyclone Chido a frappé l'archipel de Mayotte, entraînant une situation catastrophique. Le Premier ministre, François Bayrou, a déclaré que le bilan humain, bien que tragique, ne devrait pas dépasser les dizaines de victimes, contrastant ainsi avec les préoccupations d'un bilan plus lourd. En effet, le dernier bilan fait état de 35 morts et 2 500 blessés. Il a également annoncé qu'un hôpital de campagne, essentiel pour soigner les blessés, sera opérationnel dès mardi matin.

François Bayrou a exprimé sa solidarité envers les Mahorais touchés par ce désastre et a souligné l'importance de la minute de silence observée en leur mémoire, la qualifiant de "communion dans le deuil". Depuis Matignon, il a tenu à rassurer les habitants de Mayotte en déclarant que tout le pays est derrière eux.

Le cyclone Chido, qualifié de plus dévastateur depuis 90 ans à Mayotte, a anéanti des milliers d'habitations précaires et causé des dégâts considérables. Les services de secours s'activent pour restaurer les services essentiels tels que l'eau, l'électricité et les communications. Sur le terrain, les équipes de secours sont confrontées à de nombreux villages encore inaccessibles, rendant le bilan incertain.

A l'international, les conséquences du cyclone se font également sentir. Au Mozambique, les autorités confirment la mort d'au moins 120 personnes, avec des milliers de maisons détruites. Au Malawi, le cyclone a également causé la mort de 13 personnes, mettant en lumière l'ampleur des dégâts causés par cet événement climatique sans précédent. Les estimations indiquent que près de 700 000 personnes au Mozambique sont affectées, ajoutant à la crise humanitaire dans l'un des pays les plus pauvres au monde.

Sur le plan des infrastructures, la couverture téléphonique à Mayotte a été rétablie à seulement 60% de sa capacité. Les opérateurs Orange et SFR travaillent d'arrache-pied pour restaurer les services, distribuant des cartes SIM et misant sur des liaisons satellitaires. Cependant, l'ampleur de la destruction des antennes et autres infrastructures de communication reste préoccupante.

Alors que François Bayrou se prépare à prendre part à la gestion de cette crise, les autorités mettent en place un plan d'action pour s'assurer que l'aide parvienne rapidement aux plus touchés.