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Le ministre israélien de la Défense, Israëel Katz, a récemment annoncé l'ordre donné à Tsahal de "saisir davantage de territoire" dans la bande de Gaza. Dans ses déclarations, il a clairement affirmé : "Plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire, qui sera annexé à Israël". Cette déclaration intervient dans un contexte de tension accrue entre Israël et le Hamas, et il a également menacé d'une "occupation permanente" de certaines zones à l'intérieur de Gaza.

Le gouvernement israélien a pris des décisions importantes, notamment le limogeage de Ronen Bar, le chef de l'agence de sécurité intérieure Shin Bet. Cette décision a été décrite comme une conséquence d'une "perte de confiance professionnelle". Toutefois, Bar a dénoncé les véritables motifs de son éviction, suggérant qu'ils sont liés à des tentatives d'étouffer les enquêtes sur les événements menant aux attaques du 7 octobre.

Des manifestations de masse ont eu lieu à Jérusalem, où des milliers de personnes se sont rassemblées pour exprimer leur mécontentement face à cette décision, marquant un tournant dans la confiance publique envers le gouvernement de Benyamin Netanyahou.

Dans un contexte de violence accrue, le président Isaac Herzog a exprimé son inquiétude face à la reprise des frappes israéliennes à Gaza. Dans une vidéo, il a déclaré : "Il est impossible de ne pas être profondément troublé par la dure réalité qui se déroule sous nos yeux. Il est impensable de reprendre les combats tout en continuant notre mission sacrée de rapatrier nos otages."

Les dernières mesures militaires ont eu des conséquences tragiques : la Défense civile a rapporté que plus de 500 personnes, dont plus de 190 enfants, ont perdu la vie à Gaza récemment. Le Hamas a également réagi en tirant des roquettes sur Tel-Aviv, marquant une escalade significative des hostilités.

Ces événements soulignent une situation déjà complexe, où la lutte entre Israël et le Hamas s'intensifie, alimentant des craintes pour la population civile des deux côtés. La communauté internationale suit de près l'évolution de ce conflit, appelant à la retenue et à la protection des civils dans cette région particulièrement touchée par des décennies de violence.