"Le budget de Monsieur Barnier va plonger la France dans une crise financière sans précédent", déclare Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale. Malgré ses précédentes demandes pour ne pas augmenter les taxes sur l'électricité, Le Pen critique fortement les récentes concessions du Premier ministre, en particulier celles liées à l'Aide médicale d'État (AME) et aux allégements de charges pour les entreprises.

Les annonces de Michel Barnier, qui incluent principalement des promesses non financées, intensifient les craintes de Le Pen concernant un "déficit déjà abyssal". Sur le réseau social X, elle souligne : "Ces concessions sont un patchwork sans cohérence, aggravant une situation déjà critique pour les finances publiques."

Les tensions montent alors que le RN menace de déposer une motion de censure contre le gouvernement si ses conditions supplémentaires ne sont pas satisfaites d'ici lundi. Sébastien Chenu, vice-président du RN, a déclaré sur Franceinfo que le parti d'extrême droite ne tolérerait pas ce qu'il considère comme des demi-mesures. "Nous ne jouerons pas le jeu de Michel Barnier, nous réclamons des véritables réformes", a-t-il ajouté.

Le porte-parole du gouvernement, Maud Brégeon, a défendu les choix budgétaires de Barnier, affirmant qu'ils répondent aux préoccupations des 577 députés représentant les 67 millions de Français. Elle a souligné que la décision de ne pas augmenter la taxe sur l'électricité est une mesure crucialement conçue pour protéger le pouvoir d'achat. En revanche, Le Pen continue d'exiger des efforts plus significatifs pour répondre aux besoins des citoyens.

Dans une atmosphère déjà tendue, un incident a eu lieu à l'Assemblée nationale, qualifié de "déplorable" par Brégeon. Ce climat de frictions politique pourrait rendre difficile le travail législatif dans les mois à venir, d'autant plus que des tensions entre différentes factions s'intensifient autour de ces décisions budgétaires.

Suivez la situation de près alors que les conséquences de ces décisions se font sentir sur l'économie française et l'avenir de la politique fiscale.